Quatre mille vignes dans les tourbières de la Drenthe : « Nous ne savons pas quel goût cela aura »

Valthermond a une femme vigneronne. Anne Hulshof a commencé à implanter un vignoble sur le Zuiderdiep, sur un sol tourbeux préparé pour le vin. « Je pensais : c’est ce que je veux. »

Hulshof surplombe plus de quatre mille vignes. Un spectacle particulier à Valthermon. « Nous ne savons pas quel goût cela aura », se réjouit le nouveau vigneron, par ignorance.

Elle regardait déjà un vignoble au nord de Groningue, également sur un sol tourbeux. « Nous y avons suivi une formation et des cours et avons acquis beaucoup de connaissances et d’expériences. C’est comme ça qu’on grandit. »

L’idée de faire du vin est née, de manière frappante, lors d’un verre (de vin). « Puis j’ai regardé plus loin : est-ce possible ? Il s’est avéré que c’était le cas. »

Hulshof s’est penché sur les forces et les faiblesses du climat néerlandais. Le nombre d’heures d’ensoleillement semble être le plus gros problème. La menace de moisissure a pratiquement été supprimée. Hulshof fait récolter des cépages spéciaux qui y sont résistants.

Pour garantir le bon déroulement des vendanges, des tubes ont été disposés autour des plants de raisin. « Nous l’utilisons pour créer un petit microclimat pour faire avancer les choses. Cela fournit également une protection contre l’alimentation. » Les lièvres, en particulier, semblent apprécier de se régaler de raisins.

Les ingrédients nécessaires sont présents pour une récolte réussie. Mais griller n’est pas encore possible. « Si seulement c’était une telle fête », dit déjà Hulshof avec du vin clair. Les premiers raisins seront récoltés – sans revers – dans trois ans.

Donc pas de vin du terroir de Valthermon cette année. Vous pouvez porter un toast à une bonne récolte. « Mais le vin ne vient pas encore de chez nous », rit Hulshof.



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