Quarts de match 2 de Super League : Trente, Pérouse et Monza à deux pas de la demi-finale. KO à Milan


Itas accède au tie-break à Modène, les Ombriens s’imposent 3-1 à Vérone tandis que l’équipe de la Brianza confirme ses résultats contre Civitanova : les trois équipes sont désormais à 2-0. Au lieu de cela, Piacenza a égalisé la série avec les Milanais avec un 3-1 péremptoire. Course 3 samedi et dimanche

Castille-Palerme-Reggianini

10 mars – 22h50 -MILAN

Deuxième match de quart de finale des séries éliminatoires de la Super League masculine. Le match 3 se jouera le week-end prochain

Modène-Trente 2-3

Trento gagne, souffre et se rapproche rapidement de la demi-finale, prenant une avance de 2-0 dans la série. Modène s’est battue, a emmené les champions d’Italie à la cinquième place, mais devant 12-9, ils se sont perdus au meilleur moment. Palapanini était très chaud lors de ce qui aurait pu être le dernier match à domicile de Valsa en séries éliminatoires. Et le dernier dans « son » gymnase Bruno, bientôt de retour au Brésil et remplacé la saison prochaine par De Cecco.

commencer

Au début, premier break de Trente (3-6) avec deux points de Lavia, un blocage sur Davyskiba et une attaque gagnante. Modène, avec trois services manqués en début de match, se retrouve mené (4-8) après l’as de Rychlicki. La première sortie de Giuliani. Les services de Trento, également aidés par le ruban adhésif, sont des dangers constants pour la réception à domicile qui a du mal à changer le ballon. Modène s’approche avec la deuxième ligne de Rinaldi (10-11). Le nul revient à Juantorena (11-11) après une défense de Rinaldi. Le partiel 4-0 des jaunes-bleus illumine Palapanini. Soli mobilise son équipe pour empêcher le retour de Valsa. Trente double encore l’avantage avec Lavia (13-15). Puis Michieletto, au service, détraque la réception de Gollini (13-16). Ace de Rinaldi et Modena est de nouveau à -1, Davyskiba a le ballon pour égaliser mais est bloqué par Kozamernik. Le Biélorusse ne se trompe pas lorsqu’il va attaquer le ballon à 21-all. J’y pense immédiatement après Michieletto pour remettre les pendules à l’heure. 24 à 21 pour Trento et le set se termine avec Podrscanin.

applaudissements

Lors de la relève, l’orateur demande des applaudissements pour Catia Pedrini, de retour au gymnase après presque deux ans. Naturellement, applaudissements pour l’ancien président. Deuxième partie plus équilibrée avec Modène menant à 8-6 démontrant qu’elle peut rester attachée au match. Comme toujours, Trente a plus d’une arme et sur le service insidieux de Michieletto l’équipe de Soli gagne un +3 (12-15) en profitant également des erreurs de l’équipe locale. Rinaldi monte sur scène avec un as. Et encore une fois Rinaldi récupère l’écart avec Trento après une passe de Juantorena. Le jeune attaquant se répète immédiatement et Modena avance 20,19 puis 21-20. Trento remet le ballon en avant : service de Brehme dans les tribunes et Rinaldi donne le premier ballon de set à son équipe (24-23). Rychlicki annule le deuxième. Laurenzano fait des miracles sur le terrain de Trente. Invasion d’Acquarone et c’est parti pour Modène. Troisième set, Modène prend l’avantage 10-3 et conserve l’avantage sur l’attaque extérieure de Rychlicki. Il augmente avec l’as de Davyskiba. Soli fait entrer Nelli pour Rychlicki lui-même qui vient d’être bloqué par Juantorena (15 -6). Le set a été effectivement compromis pour les champions d’Italie, surpris par la véhémence avec laquelle jouait Modène, grâce à un excellent Bruno et une Juantorena également exaltée par l’ambiance du match. Les 19% d’attaque de Trento en disent long sur les difficultés du Italiens. Modena avait 8 blocs : il en avait récolté 3 dans les deux premiers sets. Modène est en revanche obligée de poursuivre dans le quatrième set au cours duquel Trento redevient efficace en attaque, conservant toujours l’avantage. Valsa se rapproche du 10-11 puis perd progressivement le contact, avec notamment des erreurs fréquentes. Et donc nous allons au tie-break.

épilogue

Balance jusqu’à 4 tous. Double erreur de Podrascanine Sanguinetti : blocage sur Rychlicki, et attaque gagnante (6-4). Nous allons au changement de terrain à 8-7 après une attaque de Juantorena. Ace de Sanguinetti, Davyskiba et Rinaldi, Modène accélère à 12-9. Sur les lignes de Rychlicki, Trento construit la remontée. Deux fois Podrascanin et un lob de Lavia certifient le nouveau match nul (12-12). Modène tente de rester attachée au match. Michieletto prend l’avantage avec une attaque gagnante. Puis il va au bâton et donne le ballon de match à son équipe. Modène a du mal à la réception, Rinaldi tente de fermer un ballon difficile, mais l’envoie hors du terrain. Trente gagne, troisième match en sept jours. (Paolo Reggianini)

monza-civitanova 3-1

Monza voit la deuxième demi-finale de son histoire et met Civitanova dos au mur. Le verdict du match 2 des quarts de finale des playoffs est sans appel : la Monnaie n’est pas satisfaite. Lube, en revanche, repart avec un moral réduit : ce n’est pas un mauvais match pour De Cecco et ses coéquipiers, mais tous les moments de déclin ont été payés cher, les Lombards étant mentalement plus solides et les Marches perdant confiance en cours de route. Le MVP au final est Takahashi, mais il y en a aussi 12 de Maar sur le banc et 14 de Szwarc. A Civitanova, 18 de Nikolov, 17 de Lagumdzija et 12 de Yant.

équilibre

Eccheli change par rapport au premier match, alignant Cachopa comme directeur face à Szwarc, Di Martino-Galassi comme défenseurs centraux, Loeppky et Takahashi (préféré à Maar) comme attaquants et Gaggini libéro. Blengini, qui récupère Zaytsev mais seulement sur la feuille de match (du libéro) répond avec De Cecco-Lagumdzija en diagonale passeur-opposant, Diamantini-Anzani au centre, Nikolov-Yant latéral avec Balaso libéro. Match caractérisé par l’équilibre, avec Monza faisant beaucoup d’erreurs au service (déjà 6 sur 14 en tout, ce sera 7 au final) et Lube s’appuyant sur Nikolov (7 à la mi-temps). A partir de 15-16 les locaux breakent (fermés par l’as de Cachopa), suivi d’un 0-3 entièrement arrêté par la bande bulgare. L’erreur de Loeppky donne l’avantage à l’équipe des Marches (22-23) et à la deuxième tentative, un blocage de Nikolov sur Szwarc (l’attaque la plus constante jusqu’à présent) porte le score à 24-26 et 0-1. Deuxième mi-temps où Lube tente d’exploiter l’inertie (1-3), mais cela ne dure pas longtemps, et Monza dépasse 6-5 sur la troisième attaque consécutive de Takahashi. Du black-out total 9-9 des invités, au 6-0 Monza s’accompagne de 5 erreurs directes des adversaires. Trop de choses à penser pour monter, malgré les arrivées de Bottolo et Chinenyeze, malgré que Nikolov continue de rager et que Lagumdzija grandit. La défense de Monza s’est également améliorée, terminant avec Szwarc 25-18 pour porter le score à 1-1.

déchiré

Troisième set qui revient à l’équilibre. Le service des locaux décide du rythme, De Cecco tente de ramener Yant dans le match, mais même le passeur invité commence à se montrer imprécis. Eccheli lance Maar pour Loeppky, et l’attaquant répond immédiatement, se faisant particulièrement sentir sur le ballon haut. Les équipes se tiennent bras dessus bras dessous jusqu’à 18, Cachopa variant le jeu, mais Lube se perd et perd 22-19 en commettant trop d’erreurs directes (faute de deuxième ligne et deux invasions). L’as de Galassi clôture le set 25-21 et Mint avance 2-1. Monza est en avance parce qu’elle est plus patiente et lucide, tandis que Civitanova a des moments où elle s’efface. Comme sur 9 all, quand Mint réalise un 4-1 qui creuse un premier sillon grâce au service. Et, de 15-14, les locaux réalisent un 4-0 (3 contres) qui coupe les jambes de leurs adversaires. Lube ressent le pincement et s’effondre 24-18, Monza domine et clôture 25-20. (Rodolfo Palerme)

Milan-Plaisance 1-3

Gas Sales Bluenergy Piacenza retrouve le terrain à domicile à l’Allianz Milano avec une performance majestueuse qui projette désormais les garçons d’Anastasi dans un net avantage pour le troisième match prévu la semaine prochaine. Lucarelli a été spectaculaire en attaque et au service (4 as, 19 points au total et MVP) et Scanferla a été partout l’un de ses hommes. Il est difficile pour Milan de sauver qui que ce soit, l’équipe sombre complètement après avoir remporté le premier set. Les 17 points d’Ishikawa et la performance stoïque de Porro, qui a été le dernier à abandonner, n’ont pas suffi.

ÉGALITÉ

Dans le cadre de l’Allianz Cloud, Piazza aligne Porro en diagonale avec Reggers, puis Kaziyski et Ishikawa sur les côtés, le duo Vitelli-Loser au centre et le libéro de Catania. Anastasi commence à la place avec Brizard face à Romanò, Leal et Lucarelli dans l’alignement, Simon et Caneschi au centre avec Scanferla libre. Début équilibré comme on pouvait s’y attendre après le marathon du premier match, dans le premier set les deux équipes poussent le service et le premier break trouve Milan à 9-6, moment où Anastasi arrête le jeu pour la première fois. Belle réaction de l’équipe de Plaisance qui a immédiatement égalisé avec le service de Brizard puis avec le blocage de Simon, ils ont également trouvé l’avantage (10-11). Les deux équipes livrent un affrontement épique avec des échanges exceptionnels et longs, avec une défense au top. Le face-à-face continue jusqu’à 18-15, avec Allianz qui tente de s’échapper, La Gas Sales arrête à nouveau le jeu pour tenter de contenir l’équipe locale mais cela ne sert à rien : malgré les excellents services de Romanò, les Milanais avec le double remplacement du Zonta et Dirlic puis avec Ishikawa, ils scellent l’avantage et clôturent 25-22. Le deuxième set commence entièrement entre les mains des invités, Milan réclamant la discrétion à 4-7 pour les adversaires. La réaction est trop tiède et l’équipe d’Anastasi s’envole à 7-13, ce qui conduit également au deuxième temps mort de Milan. Ishikawa tente d’entraîner l’équipe milanaise, qui trouve une excellente série de services et rapproche Piacenza. L’ensemble est un haut et un bas continus d’émotions, avec des échanges palpitants au filet et de super défenses. Romanò est imbattable sur le contre, Piazza choisit d’envoyer Melgarejo dans la mêlée pour Kaziyski, et au final les deux équipes sont à deux points d’écart en faveur de Piacenza. À ce moment-là, Lucarelli entre en attaque et Simon en contre, et le résultat final s’établit à 20-25.

VOL

Troisième set qui fait office de tournant pour le match, et comme le premier il débute par un équilibre parfait entre les deux équipes. Premier discrétionnaire qui arrive à 6-7, Piazza n’étant pas totalement satisfait de son équipe. Le rythme du match baisse après deux sets frénétiques, mais la différence se fait au service : Milan se lie d’amitié avec le filet des neuf mètres, tandis que Piacenza sert très bien. Même lors des changements de ballon, l’équipe milanaise commençait à avoir du mal et les remplacements arrivaient, Dirlic remplaçant Reggers et Mergarejo remplaçant Kaziyski. Anastasi, en revanche, est plus que satisfait de ses garçons qui gèrent sans trop d’efforts les trois points d’avance. Deux scores discrétionnaires très serrés arrivent, d’abord celui de Milan à 14-17, puis celui de Plaisance à 16-17. Dirlic trouve deux as suivis de deux de Simon, mais les hôtes ne parviennent finalement pas à réduire l’écart et le set se termine 21-25. Le quatrième set commence par contre de manière très similaire au deuxième, avec l’équipe de Plaisance en tête dès le début, Milan étant au contraire dans un black-out total et accordant à Lucarelli une passerelle et un spectacle de neuf mètres qui porte le score à 2-10. A partir de ce moment, le plateau n’a plus grand chose à raconter : Milan est absent sans justification et Plaisance se permet même quelques ricanements avant de clôturer facilement à 14-25 et de remettre la série à égalité. (Lorenzo Castiglia)

Vérone-Pérouse 1-3 (25-21, 21-25, 16-25, 15-25)

Le match 2 de la série entre Pérouse et Vérone est un « déjà vu ». Comme dans le premier acte de la série, les Vénitiens parviennent à surprendre les Ombriens au début du match mais à distance ils cèdent à la plus grande compacité de Pérouse qui avec le succès du match 2 assure la série des quarts de finale. Stoytchev joue la carte de Keita en tant qu’attaquant et non en tant qu’opposant, associé au Slovène Mozic pour compenser les conditions moins qu’optimales de Dzavoronok. À la place 2 se trouve l’Iranien Amin. Et le départ est toute la marque Rana, bon en attaque au service, attentif au blocage et impitoyable en contre-attaque. Cependant, la fougue de Vérone ne dure qu’un set, Sir réapparaissant point après point, remportant d’abord le deuxième set au sprint puis se propageant dans les 3e et 4e sets. Outre les clichés des différents Plotnytskyi, Semeniuk et Ben Tara, c’est le talent cristallin de Giannelli qui illumine la soirée Véronèse. Le réalisateur italien a été le protagoniste de certains tournages qui ont ravi le public vénitien. Le dernier point de Ben Tara ouvre la fête avec l’entraîneur Lorenzetti qui va embrasser son ancien assistant Petrella, qui cette saison a été relevé du rôle d’entraîneur-chef au cours de la saison.





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