Le point avec l’urologue sur une inflammation de la prostate qui peut aussi toucher des hommes très jeunes
Maria Elena Perrero
31 mars 2022 – 11:07
Une petite douleur en urinant ou une érection qui n’est pas optimale pourraient être les symptômes d’un problème avec le prostate, et plus précisément ils pourraient indiquer un prostatite. Pour cette raison, comme les femmes vont généralement chez le gynécologue, même parmi les hommes, l’urologue devrait être une figure plus fréquentée, sans attendre que les symptômes de toute pathologie deviennent particulièrement douloureux ou évidents. « Là prostatite c’est une inflammation de la prostate qui peut se manifester de manière aiguë ou devenir chronique, avec des rechutes possibles surtout en cas de diagnostic tardif », explique-t-il à Actif officiel Dr Danilo Zani, chef du service d’urologie à l’Institut clinique de la ville de Brescia (Groupe San Donato).
PROSTATITE AIGUË
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Si laInfection aiguë c’est moins fréquent que ça chroniqueil est vrai aussi qu’elle peut toucher même à un jeune âge : « L’inflammation aiguë touche beaucoup moins d’hommes que prostatite chronique, a un début soudain et un symptomatologie très évident, avec de la fièvre, des frissons, un malaise général, des troubles irritatifs qui conduisent à des mictions fréquentes, avec des mictions douloureuses et un jet qui s’éclaircit. Parfois tu ne peux même pas uriner, tu rentres en rétention et tu dois mettre un cathéter pour pouvoir uriner », explique le Dr Zani, qui souligne : « Cette inflammation aiguë touche particulièrement les hommes entre 30 et 50 ans et est dû généralement à un infection bactérienne, dans de nombreux cas par des bactéries intestinales. Le traitement implique une antibiothérapie et anti-inflammatoire, parfois on arrive à l’hospitalisation ».
Prostatite chronique : symptômes
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La forme de prostatite plus fréquent, cependant, est que chronique. « La prostatite chronique est généralement causée par des bactéries ou d’autres micro-organismes, qui dans certains cas ne sont pas détectés dans les tests de culture – souligne l’urologue -. Contrairement à la prostatite aiguë, la prostatite chronique peut toucher les hommes même à l’âge de 60 ans. Par rapport à la prostatite aiguë, la symptomatologie elle est plus nuancée que la chronique : les mictions deviennent plus fréquentes, parfois douloureuses, vous avez la sensation de devoir uriner mais ensuite vous faites peu pipi. Des symptômes parfois peu prononcés mais qui peuvent affecter la qualité de vie du patient. De plus, la prostatite chronique peut récidiver avec le temps, avec des périodes de recrudescence des symptômes ».
Prostatite : le diagnostic
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La faible tendance à la prévention et la méconnaissance de la figure de l’urologue peuvent conduire non seulement à une plus grande diffusion des prostatite, mais aussi à une aggravation des symptômes, car nombreux sont les hommes qui ne viennent chez le médecin que lorsque les problèmes deviennent vraiment importants. « Le diagnostic de la prostatite ça arrive juste avec un Examen cliniqueune analyse d’urine, une culture d’urine et une ultrason du bas appareil urinaire, pour vérifier si le patient présente une stagnation urinaire. Des examens plus approfondis peuvent être réalisés dans un second temps. Le risque est que des symptômes négligés puissent faire en sorte qu’un événement infectieux ou inflammatoire devienne chronique et se reproduise avec des symptômes plus importants – souligne l’urologue -. Si, en revanche, le prostatite elle est traitée à temps, si les causes sont identifiées et qu’une thérapie anti-inflammatoire et antibiotique ad hoc est suivie, il est plus facile d’éviter les rechutes ». Il faut aussi rappeler, souligne Zani, que « donnez-lui déjà analyses d’urine associé à des tests sanguins de routine, il peut y avoir des signes de prostatite ».
Prostatite : l’importance d’un diagnostic précoce
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Comme pour la plupart des maladies, également pour prostatite une diagnostic précoce peut faire la différence. Pourtant, chez les hommes, il existe encore de nombreuses craintes liées à l’examen urologique. «Il était une fois une ébauche de visite, qui permettait d’identifier d’éventuelles pathologies des voies urinaires et génitales. Je crois qu’à l’âge de 18 ans, une première visite urologique doit être faite pour évaluer la présence éventuelle de pathologies comme la varicocèle, assez fréquente chez les jeunes (elle touche 15-18%), qui peut aussi entraîner des problèmes de fertilité. Une fois qu’une classification générale a été faite autour de cet âge, un examen médical toute l’année est recommandé Dose d’APS (antigène prostatique spécifique) à partir de 50 ans ».
Prostatite : le rôle de la nutrition et de l’activité sexuelle
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Moi aussi‘Source de courant cela peut affecter, bien que légèrement, prostatite: « Le conseil est d’éviter les aliments ayant un effet irritant sur le bas appareil urinaire, comme les aliments épicés ou les saucisses ». UNE régime anti-inflammatoire, riche en aliments végétaux comme les légumes, les fruits, les légumineuses, cela pourrait aider : « C’est bon pour la santé en général et c’est aussi écologiquement durable », souligne l’urologue. Concernant la vie sexuelle du patient, « un ‘activité sexuelle régulière C’est bon pour la santé. La fonction de la prostate est de produire la partie liquide du sperme : une activité sexuelle régulière est bonne à tous points de vue, mais aussi pour la santé des voies urinaires en particulier. Au contraire, la prostatite peut avoir comme symptôme associé un déficit érectile, un aspect qu’il ne faut pas négliger », conclut l’urologue.
31 mars 2022 – 11:07
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