Douze des quatorze zones Natura 2000 de Drenthe sont sensibles à l’azote et il existe des zones naturelles au-delà de cette zone qui sont sous la pression de l’eutrophisation, de l’acidification et de la dessiccation. Les émissions d’ammoniac doivent être réduites de 2 450 tonnes à Drenthe, ce qui signifie 43 % d’émissions en moins. Le plus grand défi réside dans le sud-ouest de la Drenthe : c’est là que se trouvent la plupart des exploitations d’élevage et trois grandes zones Natura 2000.

Drenthe veut lutter contre les émissions de trois manières : par des mesures nationales qui s’appliquent à tous, une approche provinciale et le rachat d’entreprises (agricoles) qui veulent arrêter. En ce qui concerne Jumelet, il y a beaucoup à faire dans les processus de zone, c’est-à-dire la personnalisation. Et de nombreuses mesures régionales doivent relier ou s’appuyer sur des processus qui ont déjà commencé, tels que l’agriculture durable de la Drenthe et l’agriculture circulaire. Dans le cas des exploitations d’élevage, l’accent sera mis dans un premier temps sur les innovations, l’achat d’agriculteurs à l’arrêt volontaire et l’agriculture moins intensive.

Mais selon l’adjoint à l’agriculture et à la nature, pas grand-chose n’est possible pour le moment. « Les autorisations sur la base d’un « netting externe » (lorsque les droits d’une autre société d’arrêt sont utilisés pour une expansion à un autre endroit) ne sont plus possibles à Drenthe pour le moment. Cela signifie que les extensions d’entreprises et d’autres projets entraînant des émissions d’azote peuvent ne plus être titulaire d’une licence, à moins qu’il n’y ait de la place dans le cadre du permis existant (« filet interne ») ou sur la base d’une évaluation appropriée. »

Une grande partie de ce qui peut être inclus dans l’accord agricole aidera probablement aussi à mettre en œuvre le DPLG et le Programme national pour les zones rurales (NPLG). Jumelet : « Pensez à des accords et des solutions sur l’alimentation et le fumier. Des agriculteurs qui peuvent se débrouiller avec moins de vaches, parce qu’ils sont payés pour le travail qu’ils peuvent faire à la nature ou à l’eau. Alors la biodiversité peut aussi augmenter. Et en cas de succès, des accords Si vous avez traiter avec les grandes entreprises de transformation laitière et les chaînes de supermarchés pour obtenir plus de rendements pour l’agriculteur, alors l’agriculture et surtout l’élevage peuvent devenir plus extensifs, donc avec moins de vaches. »

L’état de la nature de Drenthe s’est fortement détérioré au cours des dernières décennies. Les espèces typiques de la flore et de la faune de Drenthe sont devenues rares ou ont même disparu. La fragmentation du paysage due à la remise en état et à la construction de routes et de canaux a également rendu la vie, la croissance, la reproduction et la migration des espèces plus difficiles. Leurs habitats sont devenus de plus en plus petits et isolés. L’influence de l’homme est perceptible dans des parties de plus en plus vastes de leur habitat.



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