Les sièges bleus de la Chambre des représentants étaient remplis d’enfants lundi. Pendant l’heure des questions des enfants, les enfants de cinq écoles primaires des Pays-Bas ont pu poser leurs questions critiques à Mark Rutte. La classe de l’enseignante Yvonne Weerts de De Borne de Tilburg a également pris la parole. Et après une question critique sur un éventuel « cabinet des enfants », les coordonnées ont été échangées entre l’école et le Premier ministre.
Chaque année, il y a une heure de questions pour les enfants à la Chambre des représentants. Les groupes 7 et 8 des écoles primaires des Pays-Bas peuvent s’inscrire pour participer en envoyant une question critique à la Chambre. Cinq écoles primaires gagnantes sont choisies et elles peuvent vraiment poser leur question à La Haye. Cette année, De Borne de Tilburg a été l’un des plus chanceux. La classe de Mlle Yvonne Weerts est partie pour La Haye pour mettre le cabinet à l’épreuve.
Un élève de la classe d’Yvonne a demandé s’il était possible pour les enfants de soumettre chaque mois des idées au gouvernement à partir d’un « cabinet d’enfants ». Par exemple, le gouvernement déterminerait mieux quels sujets les enfants trouvent importants. Rutte a aimé l’idée et a donc suggéré d’échanger ses coordonnées avec quelqu’un de l’école.
« Nous avons écrit un message avec tous les enfants. »
« M. Rutte a demandé s’il y avait un enseignant présent avec qui les numéros pourraient être échangés. Puis j’ai levé la main », raconte Yvonne. Après le débat, elle a reçu le numéro de Rutte du greffier et on s’est assuré que Rutte recevait ses coordonnées téléphoniques. Et c’est le vrai numéro privé du premier ministre.
« Dans la soirée, j’ai été appelé par un porte-parole de Mark Rutte. Il m’a dit que nous examinerons comment nous pouvons élaborer un plan par l’intermédiaire du ministère de l’Éducation pour garantir la construction du cabinet des enfants. »
Selon Yvonne, les enfants ont également trouvé formidable d’avoir maintenant le numéro de Rutte. Les travaux ont également été effectués immédiatement. « Ce matin, nous avons écrit un message avec tous les enfants. Nous l’avons immédiatement invité à nous rendre visite dans notre école. »
« Il n’a pas encore répondu. »
Le ministère et la classe d’Yvonne n’ont pas encore commencé à faire des plans. Tout ne fait que commencer et rien n’est encore concret. Pour l’instant, il attend toujours une réponse du Premier ministre, mais : « il n’a pas encore répondu par SMS ».
Si le cabinet des enfants prend forme à l’avenir, il aura peut-être encore un rôle de porte-parole d’Yvonne. « C’est moi qui m’en rapproche le plus en ce moment », rit-elle. Mais d’après le professeur, il reste à voir comment sera finalement l’aménagement.