Pris dans la tempête, Lyon sombre. Et Domenech : "Ailleurs, ils l’auraient déjà mis à la porte"

L’ancien sélectionneur de la France a été puni par l’ancien Italien lors de la finale de la Coupe du monde 2006. Ce dernier, cependant, au cours de ses deux mois et demi à la tête de l’équipe, n’a pas réussi à relancer l’équipe. Et le calendrier est très dur

De notre correspondant Alessandro Grandesso

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– PARIS

Des journées difficiles pour Fabio Grosso. Lyon est toujours dernier et l’entraîneur italien est entouré de médias qui remettent en cause son banc. Et l’attaque de Raymond Domenech ne pouvait pas manquer, puisque le sélectionneur de la France a été sanctionné par l’ancien latéral, avec le dernier penalty décisif, en finale de la Coupe du monde 2006, à Berlin. « Ailleurs – déclare Domenech – il aurait déjà été disculpé ». Le dernier mot appartient naturellement au propriétaire du club, John Textor qui, selon L’Equipe, pourrait rencontrer l’Italien dans les prochains jours, même si pour l’instant aucune rencontre officielle n’est prévue.

les choix

En attendant, le procès médiatique s’est ouvert après la défaite à domicile contre Lille, dimanche soir. Un 2-0 qui, selon les médias, a mis en évidence les limites de gestion de l’ancien entraîneur de Frosinone qui, par exemple, à la veille du match, avait annoncé la mise sur le banc du capitaine et attaquant Lacazette, pour ensuite le faire titulariser et le changer après 45 minutes. ‘ , en compagnie de deux autres joueurs, toujours à la pause. La décision à 2-0 de retirer un attaquant pour insérer un défenseur a également suscité des inquiétudes. Un choix qui a surpris Domenech, président du syndicat des entraîneurs de Ligue 1 et commentateur influent sur EquipeTv : « Dans le milieu, on dit que les entraîneurs français sont trop défensifs, mais les Italiens sont pires. Grosso dit avoir voulu resserrer les lignes en insérant un défenseur pour éviter d’encaisser un troisième but. Si cela s’était produit en Allemagne, ils l’auraient expulsé le soir même. »

bataille

Dernier du classement, en deux mois et demi depuis qu’il a succédé à Laurent Blanc, Grosso a engrangé quatre défaites en sept matches (1 victoire, deux nuls) : c’est le pire début pour un entraîneur lyonnais depuis 1990 et les temps d’un certain Domenech. Quoi qu’il en soit, pour l’Equipe, l’Italien est en jeu et beaucoup dépendra de la conversation avec le propriétaire américain Textor qui l’a choisi pour relancer une équipe qui n’a pas réussi jusqu’à présent à décoller. Mais Grosso n’abandonne pas et est prêt « à en découdre ». La zone de sécurité n’est plus qu’à cinq points, avec un match à rattraper : celui contre Marseille, le 6 décembre, annulé en raison de l’attentat du bus de Lyon et où Grosso a été blessé au visage, touché par une bouteille. Samedi cependant, place à un match compliqué à l’extérieur à Lens, vice-champion de France dans une série positive depuis le 20 septembre, hormis une défaite à Eindhoven en Ligue des champions.







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