Près de quatorze admissions forcées par jour

Depuis 2010, le nombre d’admissions forcées dans les 25 centres flamands a augmenté de près des deux tiers. C’est ce que montrent de nouveaux chiffres de la fédération faîtière Zorgnet-Icuro, écrit ‘De Standaard’.

Selon Kirsten Catthoor, psychiatre à l’hôpital ZNA Stuivenberg, l’augmentation peut être à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. « Cela pourrait être un signe que les patients trouvent un meilleur accès aux soins. »

En revanche, certaines admissions forcées ne relèvent pas de la maladie, mais de « nuisances sociales ». Elle estime qu’environ 10% se retrouvent à tort dans un hôpital psychiatrique de cette manière. « Et cela peut être une expérience traumatisante. (…) En raison de l’admission forcée, vous avez soudainement officiellement un passé psychiatrique. Nous devons gérer cela très soigneusement.

Observation clinique obligatoire

Zorgnet-Icuro, entre autres, plaide donc depuis un certain temps déjà pour des amendements à la loi de 1990 sur les admissions obligatoires. De cette façon, vous filtrez les personnes qui ne sont pas à leur place, comme les personnes atteintes de psychose après avoir consommé de la drogue.

Par ailleurs, la fédération demande que les soins forcés puissent également avoir lieu en dehors de l’hôpital. Ainsi, l’hospitalisation obligatoire pourrait être en partie remplacée par des soins à domicile, avec des équipes psychiatriques de proximité.



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