Premier œuf de vanneau trouvé en regardant attentivement et en gardant un œil


Geurt Elemans a découvert samedi après-midi le premier œuf de vanneau dans le Brabant. « Il ne s’agit pas du premier œuf, mais il est magnifique », explique le bénévole Elemans, qui faisait sa tournée depuis quelques jours pour voir si un œuf pouvait être trouvé quelque part.

Elemans donne un petit cours sur la façon de repérer le premier œuf de vanneau. « Ensuite, j’observe le comportement des oiseaux, je peux bien les lire. On sait alors qu’il y a peut-être un œuf quelque part », partage son expérience.

Ce comportement des oiseaux se manifeste de plusieurs manières. De cette façon, ils peuvent commencer à faiblir, ce qui est une sorte de parade nuptiale : « Ils lèvent ensuite leurs ailes et un motif de couleur est créé. Si vous voyez des ailes latérales rouges, alors vous savez. » Il y a alors de fortes chances qu’il y ait une portée ici ou là.

« J’ai vu un vanneau sur un terrain à bâtir se défendre contre un corbeau. »

Ces nids commencent par des trous dans lesquels ils pondent un œuf. « Daar moet je dus op letten, of je kuiltjes ziet. Maar als het te nat is, lopen die kuiltjes onder water en dan blijven ze leeg. De kieviten kunnen ook heel veel kuiltjes maken. Soms wel tien of twintig, dus het zegt niet tout. »

En 2018, Elemans a également repéré le premier œuf de vanneau dans le Brabant. « Je fais un tour autour de ma maison puis je surveille les oiseaux. Puis j’ai vu un vanneau sur un terrain à bâtir se défendre contre un corbeau. » Cela en dit assez à Elemans et après une courte recherche, le premier œuf fut trouvé.

Cette fois, c’était différent, l’œuf a été trouvé dans l’herbe des flaques d’eau. Il s’agit ici d’un terrain sur lequel le Landschap du Brabants a pompé de l’eau. Cela rend le sol argileux assez marécageux, ce qui est idéal pour le vanneau, le courlis et la barge. « Mais il faudra encore quelques semaines avant l’arrivée des barges. Cette saison n’a pas encore commencé », explique Elemans.

Il est donc important d’examiner très attentivement l’herbe des flaques d’eau et cela demande un peu de pratique. « Il faut regarder attentivement de côté, car il ne faut pas marcher dessus. Parfois, l’eau arrive jusqu’aux genoux et il faut laisser les oiseaux tranquilles, il ne faut pas les déranger bien sûr », explique le bénévole expérimenté. .

« Ils ont un abri ici, car le renard ne peut pas traverser l’eau »

Il fait très humide cette année. Mais le temps actuel est le salut pour les jeunes oiseaux, Elemans le sait. « Ils doivent chercher de la nourriture dans le sol marécageux avec leur long bec, sinon ils meurent de faim. Le sol argileux ici est très favorable pour cela. Ils ont un abri, car le renard ne peut pas pénétrer dans l’eau et ils sont ici avec plusieurs oiseaux, ce qui signifie qu’ils peuvent mieux se défendre contre les buses et autres espèces animales.

Elemans ne peut pas dire si la découverte précoce et le terrain marécageux garantiront une année d’observation des oiseaux encore plus bonne. « Il pourrait encore faire froid ou encore plus humide, je ne peux pas voir l’avenir. Cela ne dit pas grand-chose. » Mais il a retrouvé le premier œuf de vanneau et c’est bien.

Geurt Elemans trouve le premier œuf de vanneau dans le Brabant
Geurt Elemans trouve le premier œuf de vanneau dans le Brabant

Geurt a trouvé samedi le premier œuf de vanneau sur les Plasdras
Geurt a trouvé samedi le premier œuf de vanneau sur les Plasdras



ttn-fr-32