Pour l’instant, aucune mesure de sécurité supplémentaire autour du centre pour demandeurs d’asile dans le quartier juif

La municipalité d’Amstelveen ne prendra pour l’instant aucune mesure de sécurité supplémentaire autour du centre pour demandeurs d’asile qui sera situé dans le quartier de Kronenburg. La communauté juive l’a demandé lors d’une réunion d’information à la fin du mois dernier. Il s’inquiète d’un éventuel antisémitisme parmi les 290 résidents du centre pour demandeurs d’asile.

Dans un e-mail adressé à tous les visiteurs de la soirée d’information d’aujourd’hui, la municipalité a écrit qu’elle « avait entendu les préoccupations de la communauté juive ». Ces inquiétudes découlent de la guerre en cours entre Israël et le Hamas au Moyen-Orient, d’où proviennent la plupart des demandeurs d’asile.

Ce conflit a provoqué une flambée d’antisémitisme, comme l’ont également remarqué les Juifs d’Amstelveen et de Buitenveldert. Par exemple, leurs maisons ont été dégradées avec des croix gammées et des étoiles de David. Le fait que le centre d’asile soit situé à proximité de Buitenveldert – le cœur battant de la communauté d’Amsterdam et d’Amstelveen – est décevant pour la communauté, comme cela apparaît clairement lorsque NH s’entretient avec les Juifs d’Amstelveen lors de la soirée d’information.

Contexte inconnu

« Si vous envisagez d’intégrer au sein d’une telle communauté juive un groupe de personnes originaires de régions ayant, pour le moins, des opinions peu amicales à l’égard des Juifs, vous devez gérer cela avec précaution. Comment allez-vous garantir qu’aucun incident ne se produise ? « , disait à l’époque le juif d’Amstelveen Mouritz.

Mouritz a exhorté la municipalité et l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) à au moins pré-trier qui vivra dans le centre. Il craint que bientôt seuls des hommes célibataires venant de pays dont les gouvernements sont anti-israéliens viendront y vivre. Le COA a déjà indiqué qu’il n’avait aucune influence sur la composition du groupe, car celle-ci dépend de l’afflux à ce moment-là.

Mais ce que la communauté trouve le plus important, c’est qu’Amstelveen prenne des mesures de sécurité préventives. « Si la communauté juive se rend à pied à la synagogue le Shabbat, il devrait y avoir une surveillance policière supplémentaire », a suggéré Mouritz.

L’e-mail et les demandes de renseignements de la municipalité montrent qu’il y aura un plan de sécurité standard, mais qu’aucune mesure supplémentaire ne sera prise tant qu’il n’y aura pas de raison concrète à cela.

La municipalité ne partage pas ses craintes

En outre, la municipalité souligne « qu’elle ne partage pas la crainte de certains habitants d’Amstelveen selon laquelle les demandeurs d’asile sont antisémites et criminels ». « Nous nous traitons avec respect dans cette ville et il n’y a aucun endroit à Amstelveen pour expulser des groupes sous quelque forme que ce soit. » Les conversations que NH a eues avec les Juifs d’Amstelveen montrent qu’ils font également attention à ne pas mettre tous les demandeurs d’asile dans le même panier.

« Mais il suffit d’une seule personne qui, par exemple, crie quelque chose à un groupe d’enfants juifs qui se rendent à la synagogue pendant le Shabbat et le sentiment de sécurité dans notre ville tombe à zéro », explique le juif Amstelvener Ran.

Les demandeurs d’asile devraient vivre à partir de l’automne dans le bâtiment de la Professeur WH Keesomlaan. Les 5 avril et 3 mai, la municipalité organise, en collaboration avec COA, deux heures de consultation sans rendez-vous au centre communautaire Alleman. Le policier local est également présent.



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