Pour 2024, certaines mesures prennent fin, tandis que de nouvelles incitations entrent en jeu. Et pour les incitations liées à l’embauche des femmes il y a un retour au passé


Ddiscussions ouvertes sur les incitations à l’embauche pour 2024 : entre la fin des mesures, quelques confirmations et l’arrivée de nouvelles aides, que se passe-t-il dans le monde du travail ? La prime NEET et l’incitation prévue pour l’emploi des jeunes de moins de 36 ans touchent à leur fin, mais pas totalement. Et en ce qui concerne les incitations à l’embauche des femmes, il reste quelque chose, mais il y a un retour au passé.

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Incitations à l’embauche de femmes : ce qui change

Commençons par le début, c’est-à-dire depuis ce qui s’est passé jusqu’au 31 décembre 2023 : comme le rapporte le Sole 24Orela loi 92 de 2012 a embauche facilitée réalisée à partir du 1er janvier 2013 auprès des travailleurs âgés d’au moins 50 ans, hommes et femmes, au chômage depuis 12 mois. La disposition prévoit la reconnaissance d’un allègement de 50% des cotisations dues par l’employeur pour une durée de 12 mois en cas d’embauche à durée déterminée, et de 18 mois en cas d’embauche en CDI.

Mesures pour l’embauche de femmes défavorisées

Le la même incitation s’applique à l’embauche de femmes défavorisées, par exemple les chômeurs de longue durée. Mais que s’est-il passé pour que la loi de finances 2022 avait porté l’allégement de cotisation à 100%dans la limite de 6 mille euros par an et celui de 2023 l’avait prolongé. Mais à partir de 2024, l’incitation « augmentée » cesse et on revient donc à la mesure initiale de l’allègement, 50% des cotisations dues.

Retour dans le passé pour les incitations liées à l’embauche des femmes (Unsplash)

La prime pour les jeunes

Une autre mesure c’est l’incitation prévue à l’emploi des jeunes de moins de 36 ans. La loi de finances 2024 n’a plus étendu l’exonération de cotisation aux nouvelles embauches en CDI et à la stabilisation des CDD des jeunes de moins de 36 ans. Mais en réalité, la fin de cette prestation n’est pas totale.

À moitié supprimé

L’exonération dans la première version valait 100% des cotisations pendant 36 mois et pendant 48 mois pour les embauches dans le Sud. L’incitation n’était reconnue que si la personne embauchée n’avait jamais été employée avec un contrat de travail à durée indéterminée au cours de sa vie professionnelle. L’avantage n’est cependant pas complètement supprimé, mais la version structurelle de la prime à l’embauche des jeunes reste en vigueur. Autrement dit, l’incitation reste destinée à ceux qui embauchent des enfants de moins de 30 ans qui n’ont jamais occupé auparavant un emploi stable. Mais l’aide consiste en une exonération de 50% de la cotisation patronale pendant 36 moisdans la limite annuelle maximale de 3 mille euros, pour la stabilisation des CDD et des embauches CDI.

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