Pnrr, le nouveau décret arrive : clause de coupe budgétaire et commissaire aux retards


Clause de réduction des fonds et pouvoirs de remplacement pour les administrations qui retardent les investissements du Pnrr, réécriture du financement du nouveau Plan et des travaux reportés et un très large éventail de règles allant de la passation des marchés au renforcement des effectifs. Le dernier projet de nouveau décret-loi Pnrr, qui circule depuis dimanche après-midi, joue un rôle transversal, et qui en 48 articles reprend également les nouvelles interventions en matière de sécurité au travail attendues en Conseil des ministres de lundi.

Le casse-tête des ressources

Sur le plan financier, 9,4 milliards sont nécessaires pour accompagner les nouvelles mesures incluses dans le Pnrr avec la remodulation convenue avec Bruxelles fin octobre. Tandis que pour les projets sortis du Plan, à récupérer avec des ressources alternatives comme promis à plusieurs reprises par le Gouvernement, 3,5 milliards sont collectés, à ajouter aux anciennes sources de financement nationales qui sont réactivées pour des projets préexistants au Plan, et inséré uniquement ex post avec l’idée de les couvrir plus économiquement avec la Next Generation Eu.

Aide du Fonds de cohésion et du Plan complémentaire

Comme prévu, le Fonds de Développement et de Cohésion et le Plan National Complémentaire, le jumeau national du Pnrr qui devra renoncer à de nombreuses interventions pour détourner les fonds vers de nouveaux besoins, participent à l’effort financier. Sur les reliquats du FSC, la provision prélève 4,9 milliards répartis sur quatre ans, tandis que sur le plan national complémentaire elle prélève 3,8 milliards pour la période triennale 2024-2026. Ensuite, d’ici le 31 mars, le ministre du Pnrr Raffaele Fitto et le chef de l’Economie Giancarlo Giorgetti devront déposer sur les tables du Cipess le premier des rapports semestriels sur l’avancement des travaux du PNC et sur les initiatives entreprises pour trouver des sources alternatives de financement , selon le modèle réglementaire déjà testé à la fin de l’année dans la manœuvre pour le Pont du Détroit.

La clause de responsabilité en matière de dépenses

Si la Commission constate le non-respect d’un objectif, « l’administration centrale en charge de l’intervention, à la demande de l’Office Général de la Comptabilité de l’État – Inspection du Pnrr, restituera les sommes reçues, activant les actions de recouvrement correspondantes contre les sujets actionneurs. également par compensation avec d’autres ressources qui leur sont dues provenant d’autres sources de financement national ». C’est (article 2, paragraphe 3) la clause de responsabilité des dépenses annoncée à plusieurs reprises par le ministre du Pnrr, Raffaele Fitto.

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Les pouvoirs substitutifs

L’article 2 du projet redéfinit les responsabilités pour atteindre les objectifs du Plan. Les entités d’exécution, y compris les ministères, sont tenues de mettre à jour sur ReGis « le calendrier procédural et financier de chaque programme et intervention mis à jour au 31 décembre 2023, avec une indication de l’état d’avancement à la date susmentionnée ». En cas de désalignements, la structure de mission du Pnrr au Palazzo Chigi demandera des éclaircissements dans un délai maximum de 21 jours, sous peine de déclenchement de pouvoirs de remplacement.



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