Des centaines d’enfants brabançons sont sans abri. Cela ressort clairement des nouveaux chiffres rassemblés par diverses organisations humanitaires. Des dizaines d’enfants ne vivent ni avec leur père ni avec leur mère.
Depuis l’année dernière, le nombre de sans-abri a été recensé dans plusieurs régions agréées. Dans le Brabant, cela concerne cette année deux zones : le cœur du Brabant et la région de Breda. Selon le décompte, Hart van Brabant compte 1484 personnes sans abri. 1 d’entre eux sur 5 est un enfant sans foyer. Trente d’entre eux sont célibataires et ne vivent pas avec l’un ou les deux parents. Dans la région de Breda, 1 076 personnes sont sans abri, dont 183 enfants.
Indirectement, le groupe d’enfants sans abri est beaucoup plus large. Car plus de 425 mineurs à Hart van Breda ont leur propre logement, mais malheureusement aucun de leurs parents n’en a pas. Dans la région de Breda, cela concerne 219 enfants, dont un sans abri.
La recherche montre également que de nombreux jeunes sont de toute façon sans abri. Plus de 43 pour cent de toutes les personnes sans domicile dans le Brabant central ont moins de 28 ans.
Sans-abri caché
Environ un tiers, et donc la majorité des personnes sans abri, sont contraints de vivre chez des membres de leur famille, des amis ou des connaissances. Pourtant, près d’un quart des personnes dépendent encore d’un abri temporaire.
Un autre chiffre frappant de l’étude est que 37 pour cent des femmes sans abri, ainsi que leurs enfants, trouvent refuge auprès de leur famille, de leurs amis et de leurs connaissances. Il s’agit d’un groupe de sans-abri cachés. Ils ont peut-être un toit au-dessus de leur tête, mais ce n’est pas le leur et par nécessité.
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Travailleurs migrants
Quiconque rencontre un sans-abri dans la rue ne rencontre souvent pas des Néerlandais, mais plutôt des gens d’autres régions d’Europe. Selon les organisations impliquées, la grande majorité de ce groupe visible de sans-abri sont d’anciens travailleurs migrants. Souvent, lorsqu’ils perdent leur emploi, ils perdent également leur espace de vie et se retrouvent plusieurs fois dans la rue.
Mais cartographier le groupe de travailleurs migrants sans abri s’avère difficile. Ils trouvent souvent refuge auprès de leur famille, de leurs amis ou d’autres personnes. Les organisations impliquées estiment que le nombre de travailleurs migrants sans abri est en réalité plus élevé que ce que laisse penser la scène de rue.
Pas en photo
L’étude a également montré que 66 pour cent des sans-abri recensés dans la région du Brabant central ne sont pas du tout visibles pour les municipalités et les agences humanitaires. « Les chiffres de ce décompte montrent l’importance de la détection précoce et de la coopération », déclare Sjors Slaats, conseiller municipal de Waalwijk.
Selon lui, les municipalités et les agences humanitaires ne peuvent pas compter uniquement sur le sans-abrisme visible. « Une grande partie reste invisible. En mettant l’accent sur la prévention et une forte coopération entre les municipalités, les organisations et les résidents, nous pouvons garantir que moins de personnes se retrouvent dans cette situation de vulnérabilité. »
Parcs de vacances
En outre, le nombre de personnes sans logement qui sont contraintes de séjourner dans un parc de vacances n’est pas suffisamment identifié. Le nombre total de sans-abri pourrait donc être encore plus élevé.
Selon le conseiller de Heusdense, Peter van Steen, le décompte a clairement montré qu’il y avait du travail à faire. «Nous avons une meilleure idée de la gravité de l’itinérance dans notre région. Cela nous permet d’élaborer de meilleures politiques afin d’aider les gens à sortir de leur situation souvent désastreuse.»
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