Pape François : Je ne regarde pas par la fenêtre à cause d’une inflammation pulmonaire. Et il nous invite à servir Jésus en aimant les petits et les pauvres


«Aujourd’hui, je ne peux pas regarder par la fenêtre à cause d’un problème d’inflammation pulmonaire. La réflexion sera lue par Monseigneur Braida qui les connaît bien car c’est lui qui les fait et les fait toujours si bien. Merci beaucoup pour votre présence. » Le pape François a déclaré cela dès qu’il a commencé à se connecter depuis la chapelle de la Casa Santa Marta pour la récitation de l’Angélus. Cependant, le Pontife n’a pas renoncé à son rendez-vous avec les fidèles, même s’il était connecté depuis la Casa Santa Marta. Le 25 novembre, le pape a dû annuler toutes les audiences prévues. Dans l’après-midi, il a également subi un scanner à l’hôpital Gemelli Isola Tiberina, qui a exclu tout risque de complications pulmonaires.

Remercions Dieu pour la trêve, maintenant plus d’aide humanitaire et insistons sur le dialogue

«Aujourd’hui, nous remercions Dieu car il y a enfin une trêve entre Israël et la Palestine et certains otages ont été libérés. Prions pour que chacun le soit le plus tôt possible, pensons à leurs familles. Puisse davantage d’aide humanitaire entrer à Gaza et insister sur le dialogue. C’est le seul moyen d’avoir la paix. Celui qui ne veut pas dialoguer ne veut pas la paix », a souligné le Pape François après la récitation de l’Angélus.

Au risque des générations futures, je serai à Dubaï samedi pour la Cop28

«En plus de la guerre, notre monde est menacé par un autre grand danger : le climat, qui met en danger la vie sur terre, en particulier les générations futures, et cela est contraire au plan de Dieu, qui a tout créé pour la vie. Le week-end prochain, je me rendrai aux Émirats arabes unis pour prendre la parole samedi à la COP28 à Dubaï. Je remercie tous ceux qui accompagneront ce chemin par la prière et par l’engagement de prendre à cœur la protection de notre maison commune », a souligné le Pontife après avoir récité l’Angélus via connexion depuis la chapelle de la Casa Santa Marta.

Aimer Jésus, c’est le servir dans les endroits les plus petits et les plus pauvres.

«Selon les critères du monde, les amis du roi devraient être ceux qui lui ont donné richesse et pouvoir, qui l’ont aidé à conquérir des territoires, à gagner des batailles, à se démarquer parmi d’autres souverains, peut-être à apparaître comme une star à la une des journaux ou sur les réseaux sociaux. , et il devrait leur dire : « Merci, parce que vous m’avez rendu riche et célèbre, envié et craint ». Ceci selon les normes mondiales. Mais selon les critères de Jésus, les amis sont les autres : ce sont ceux qui l’ont servi chez les personnes les plus faibles. » C’est ce qu’a dit le Pape François lors de l’Angélus – lu aujourd’hui à sa place par Mgr. Paolo Braida en liaison vidéo depuis la chapelle de la Casa Santa Marta, à cause de la grippe avec inflammation des poumons dont souffre le Pontife -, commentant l’Évangile de la Solennité du Christ Roi, qui « nous parle du jugement final et nous dit que ce sera par charité. »

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Le Fils de l’homme est un roi qui appelle les frères pauvres

« Le Fils de l’Homme – a expliqué François – est un tout autre Roi, qui appelle les pauvres « frères », qui s’identifie aux affamés, aux assoiffés, aux étrangers, aux malades, aux prisonniers ». «C’est un Roi sensible au problème de la faim, du besoin d’un foyer, de la maladie et de l’emprisonnement – a-t-il poursuivi – : autant de réalités qui sont malheureusement toujours très actuelles. Des gens affamés, sans abri, souvent habillés de leur mieux, envahissent nos rues : nous les rencontrons tous les jours. Et même en ce qui concerne la maladie et la prison, nous savons tous ce que signifie être malade, faire des erreurs et en payer les conséquences. »



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