Oui, non, peut-être : de Meloni à Schlein en passant par Salvini, qui se présentera aux élections européennes ?

Salvini a déclaré qu’il ne serait pas là, tout comme Conte. Schlein garde la possibilité de se présenter et le Premier ministre Meloni est prêt à y être. Telles sont les positions qui se sont dégagées jusqu’à présent des dirigeants politiques sur les candidatures aux élections européennes de juin. Les candidatures ne visaient pas à obtenir un siège en Europe (personne ne quittera ses fonctions en Italie en cas d’élections) mais, comme cela s’est produit dans le passé, à peser leur consensus électoral dans une compétition au système proportionnel.

Conte : je ne serai pas sur ces listes

«Nous ne pouvons pas continuer à tromper les citoyens avec notre comportement. On ne peut pas demander aux citoyens de me donner le droit de vote alors que je sais déjà que je ne pourrai pas aller en Europe. Ainsi le mécanisme de confiance avec les électeurs est rompu. Les autres dirigeants devraient faire de même. La politique ne peut pas continuer à se moquer des citoyens. Je ne serai pas sur ces listes », a précisé le leader du M5S Giuseppe Conté.

Salvini et l’annonce de sa non-candidature

Au centre-droit, il y avait encore quelques jours une course à trois avec le Premier ministre Giorgia Meloni (leader des Frères d’Italie) et les deux vice-premiers ministres (le secrétaire de la Ligue Matteo Salvini et le patron de Forza Italia Antonio Tajani), tous les candidats au Parlement européen à la tête de leur parti pour dégager un consensus. Le projet s’est effondré lorsque Salvini, surprenant peut-être la Première ministre elle-même, a annoncé : « Je ne me présente pas aux élections européennes. Je continuerai à être ministre. »

Des réserves avaient également été exprimées par Tajani (qui a été président du Parlement européen de 2017 à 2019) : « Le risque est que moins d’engagement puisse être accordé à l’activité gouvernementale et je sais combien d’engagement est nécessaire. »

Meloni vers le oui à la candidature

Pendant conférence de presse fin d’année (reporté au 4 janvier en raison de problèmes de santé) Melons il avait laissé entendre qu’il n’avait pas encore décidé de sa candidature aux élections européennes mais qu’il penchait pour le oui. Aussi parce que son oui – a-t-il expliqué entre autres – représenterait un effet moteur pour convaincre les autres dirigeants de se présenter. Un raisonnement qui doit cependant, après le recul de Salvini, être révisé. La perspective d’une contestation avec la secrétaire du Parti démocrate, Elly Schlein, demeurerait.



ttn-fr-11