Osimhen est de retour ! Barcelone reprend et Naples reste en lice en Ligue des Champions


Lewandowski donne l’avantage aux Blaugrana, le but du Nigérian, son premier en bleu après la pause pour la Coupe d’Afrique des Nations, scelle le match nul. La qualification pour les quarts de finale se décide en Espagne

De notre correspondant Vincenzo D’Angelo

-Naples

Les chorales soulignent aussi parfois un changement. Après le « nous méritons plus » sorti sur les corner après le match nul 1-1 contre Gênes samedi, les ultras de Naples ont clôturé hier le match en chantant fièrement « le vrai Napolitain ». Effet Calzona ou pas, cet autre 1-1 contre Barcelone en Ligue des Champions donne aux Napolitains une équipe qui a terminé sur une bonne note, qui a su réagir à la gifle et a ensuite essayé de la gagner, risquant le temps additionnel à la fin. deuxième aussi de sortir avec des os cassés. Mais ce n’est pas grave, la réaction a été là. À Barcelone, ce sera dur, mais tout est encore ouvert.

Naples, merci Meret

Calzona part avec des certitudes : 4-3-3 avec Cajuste comme milieu gauche et Olivera à la place de Mario Rui en défense, probablement pour tenir à distance l’exubérance du talentueux Yamal. Le Barça de 16 ans montre d’emblée qu’il vient d’une autre planète : un serpentin à bout et un pied gauche surdimensionné (4e). Mais son tir est immédiatement ajusté et dès la 8ème minute, depuis l’extérieur, il oblige Meret à s’envoler en corner. Le Barça est aux commandes, Naples ne parvient jamais à apparaître dans l’autre moitié de terrain. A la 22e minute, c’est Meret qui maintient à nouveau les Azzurri en vie, avec un double exploit : d’abord il pose le pied sur une déviation à bout portant de Lewandowski, puis il s’envole à nouveau sur un tir de Gundogan.

règlement de Naples

Une fois la tempête passée, Naples a lentement commencé à sortir de son antre. Lobotka gère un nombre de ballons impressionnant, mais le dribble bleu est trop horizontal pour effrayer le Barça. Osi et Kvara ne trouvent ni idées ni profondeur et les Azzurri tentent de se faire peur avec quelques corners coupés, mais sans jamais finir au but.

douche glaciale Lewandowski

Calzona a dû préparer son équipe à la mi-temps, car une équipe plus agressive sortait du tunnel des vestiaires. La tête de Politano ne trouve pas le cadre, puis c’est Osimhen qui ne connecte pas verticalement deux ballons intéressants, mais peut-être en position de hors-jeu. La gara sembra più aperta, ma il guizzo vincente lo pesca il Barça: Pedri trova un corridoio immaginario per Lewandowski (anche passando tra le gambe di Rrahmani), che accarezza il pallone e poi lo indirizza nell’angolino basso, dove Meret stavolta non può arriver. Moralement, c’est un coup dur et à la 21e minute, Meret décide de dire non à nouveau à Pedri.

Victor Osimhen de Naples marque le premier but de son équipe lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions entre le SSC Napoli et le FC Barcelone au stade Diego Maradona de Naples, en Italie, le mercredi 21 février 2024. (AP Photo/Gregorio Borgia)

bon retour Osimhen

Calzona essaie de tirer sur le banc : Traorè et Lindstrom entrent à la place de Cajuste et un Kvara très ennuyeux – qui ne le prend pas bien… – et le duo qui vient d’entrer fait peur au Barça avec une potentielle occasion de but désamorcée par un glissement par Inigo Martínez. Naples essaie d’y croire, Simeone et Raspadori sortent du banc pour une formation à traction avant, mais juste un instant avant le remplacement (30e), voici la fête. Anguissa rattrape Osimhen dans la surface qui résiste à une charge, se retourne et fait exploser Maradona en diagonale. Le double changement intervient de toute façon après les célébrations, car Calzona veut croire à l’exploit. Et c’est un message de courage que reçoit immédiatement l’équipe, qui s’investit fièrement dans la ligne de front espagnole, encaissant les corners en série : et sur l’un d’entre eux, Anguissa s’approche tôt du premier poteau au premier poteau. Naples essaie jusqu’au bout, mais Gundogan a la dernière chance : un pied gauche à un centimètre du deuxième poteau qui ébranle les rêves de Maradona et de Naples. Mais la qualification reste en jeu : 50-50 avait dit Xavi, après le match aller peut-être, le Barça a encore l’avantage du facteur terrain, Naples a l’avantage de ne pas avoir à la jouer au Camp Nou (en rénovation) mais à Montjuic.





ttn-fr-4