Des bus transportant des réfugiés de guerre sont arrivés à Berlin vendredi. Certains sont venus pieds nus, sans vêtements chauds. D’autres bus ont même essuyé des tirs en Ukraine.
« Je me réveille avec et je m’endors avec. » La patronne de la mairie rouge Franziska Giffey (43 ans, SPD) est comme beaucoup en ce moment. Mais elle dit aussi : « Je ne me souviens pas que Berlin se soit unie comme ça. »
Arrivée à la gare routière (ZOB). 21 bus avec des réfugiés de guerre étaient attendus vendredi. À 23 heures la veille au soir, 25 aides maltais ont installé des tentes pour le contrôle médical initial et les soins.
Parmi les premiers patients : une femme atteinte d’une thrombose veineuse profonde à la jambe et une femme dont c’était la césarienne il y a tout juste deux jours. Certains bus n’ont pas pu être entièrement chargés car ils étaient sous le feu. Les chauffeurs de bus conscrits ne peuvent plus sortir d’Ukraine, des collègues polonais prennent le relais à la frontière.
Les Maltais ont maintenant fait le plein de caisses de transport pour chats et chiens car les animaux de compagnie sont amenés avec eux.
Giffey entend des descriptions tristes. Certains réfugiés viennent avec des chaussures sans semelles, sans vêtements chauds. Ce qu’ils ont avec eux se trouve dans un sac à dos de 20 litres.
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En cas de suspicion de corona, les assistants font immédiatement un test rapide. Le gouvernement exige que le gouvernement fédéral organise la distribution aux autres États fédéraux – 10 000 Ukrainiens étaient attendus dans la capitale vendredi seulement.
D’où viennent les lits supplémentaires ? Giffey veut aussi utiliser la caserne de Schmidt-Knobelsdorf (Spandau) et surtout une partie des 43 000 lits d’auberges et de simples hôtels.
Alors qu’elle venait de devenir maire de Neukölln en 2015, elle devait nettoyer des gymnases pour les réfugiés.