Après la mort de Navalny, plus de 40 pays ont demandé au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies d’ouvrir une enquête internationale sur les circonstances de sa mort.
L’opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, est décédé fin février alors qu’il était incarcéré dans le camp de prisonniers russe « Polarwolf ». Alors qu’un rapport d’autopsie russe indiquait que Navalny était mort de « causes naturelles », son équipe suppose qu’il s’agissait d’un meurtre.
Aujourd’hui, plus de 40 pays demandent une enquête internationale sur les causes du décès. L’appel a été lancé par l’ambassadrice de l’Union européenne Lotte Knudsen auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, au nom des 27 États de l’UE et de 16 autres pays, dont le Canada, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Ukraine.
« Nous sommes indignés par la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny, dont le président (Vladimir) Poutine et les autorités russes sont en fin de compte responsables », a déclaré Knudsen. Et plus loin : « La Russie doit autoriser une enquête internationale indépendante et transparente sur les circonstances de sa mort subite ».
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