Monza frappé avec Maldini et Pessina : Salernitana dans l’abîme et contestée


Le poteau de Djuric puis deux miracles d’Ochoa maintiennent les Granata debout, mais ils s’effondrent vers la fin.

De notre correspondant Matteo Brega

– Salerne

Monza s’impose 2-0 à Salerne grâce aux buts de Maldini et Pessina en seconde période.

Tensions à Salerne

Fabio Liverani cherche la victoire pour poursuivre le rêve du salut. Dans le 3-4-2-1, Manolas fait ses débuts en défense et Weissman dès la première minute. Raffaele Palladino court après un deuxième succès consécutif en alignant la même formation avec laquelle il a battu Milan (4-2-3-1) et vise la victoire pour continuer à cultiver le rêve européen. Les dix premières minutes sont un traumatisme pour Salernitana. Dans une ambiance tendue, l’équipe de Liverani souffre des entames de ses adversaires. Monza a été parfait et a failli marquer à trois reprises, deux fois avec Djuric et une fois avec Gagliardini. Une vague de la Brianza, à deux pas de la côte. Un paradoxe. Une fois la poussée de Monza affaiblie, Salernitana a repris confiance et a considéré le soutien continu du public comme une source indispensable. Une frappe de Kastanos juste à côté et une déviation de Weissman suite à un centre de Zanoli donnent un aperçu de la réaction de Salernitana au cœur de la première mi-temps. La fin des 45 premiers minutes est intéressante. Birindelli risque de provoquer un penalty car il est en retard sur Kastanos, mais de quelques centimètres ce n’est qu’un coup franc. D’où sort une frappe de Candreva déviée dans le dos de Colpani qui donne l’illusion d’un but. Monza revient à la fin avec deux têtes. D’abord par Izzo puis par Gagliardini. Surtout la deuxième est une belle opportunité qui se présente juste un peu. La première mi-temps se termine 0-0.

Personnalité de Monza

La seconde mi-temps s’ouvre avec Bondo remplaçant Colpani à Monza : le Français va au centre du terrain avec Gagliardini, Pessina va jouer le milieu offensif et Valentin Carboni s’écarte sur la droite. Le premier ring vient d’Izzo qui utilise sa tête pour forcer Ochoa à bloquer le ballon. Les Campaniens sont de retour dans l’ombre des peurs et Monza avec sa légèreté et sa capacité de dribble dirige le match. En l’espace de quelques secondes, à la 11e minute, les joueurs de la Brianza se procurent deux belles occasions. Le premier annulé par l’arrêt de Pellegrino sur la ligne, le second par l’arrêt sensationnel d’Ochoa sur Gagliardini d’un mètre. Le match est mené par Monza avec personnalité et Salernitana commence à se montrer dès la 25ème minute du côté de Di Gregorio. Candreva prend le ballon et récupère un rebond à la limite, le ballon parvient à Kastanos qui tire et Caldirola dévie la trajectoire. Puis une avance de Boateng sur Djuric crée le break pour une relance très rapide de Tchaouna qui a deux fois le bon ballon devant Di Gregorio et deux fois le gardien dit non. Mais une minute plus tard, Monza passe à juste titre. Maldini échange avec Gagliardini, l’ancien milanais se retrouve dans la surface et d’un tir du pied droit il bat Ochoa au deuxième poteau. Cinq minutes et l’équipe de Brianza doublait son avance. Au retour de Di Gregorio, Djuric dirige le ballon et lance Pessina qui se retourne derrière Bradaric et crée un lob parfait avec l’extérieur. La première manifestation d’Arechi commence depuis la tribune centrale avec le public quittant le stade. Quelques cris de « Honte à vous » commencent, mais l’impression est qu’ils attendent le 90 pour l’essentiel de la protestation, qui en fait s’enflamme fortement. Le stade est presque silencieux, le président Iervolino est absent et il n’a pas assisté au match. Le KO freine l’enthousiasme de Salernitana qui aurait aimé relancer ses espoirs de salut en s’imposant (et sort au milieu des coups de sifflet du corner). Monza obtient son cinquième résultat utile consécutif, est pratiquement en sécurité (+16), atteint la dixième place et sent l’Europe.





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