Plus d’une semaine après que le président français Emmanuel Macron (46 ans) ait fait sensation en insinuant qu’il enverrait des troupes terrestres en Ukraine, il revient désormais sur ses déclarations. Dans une interview à la presse tchèque, Macron a souligné qu’il n’envisageait pas de stationner des soldats en Ukraine à court terme. « Nous n’envisageons pas cette possibilité pour le moment », a-t-il déclaré.
Lundi dernier, Macron a déclaré lors d’un sommet européen à Paris qu’il n’y avait « pas de consensus » sur l’envoi de troupes terrestres en Ukraine. «Mais rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher la Russie de gagner », a-t-il déclaré. Selon Macron, une défaite russe est « indispensable » pour garantir la sécurité des Européens, a-t-il ajouté.
Selon le site d’information américain « Politico », Thierry Burkhard, le chef d’état-major de l’armée française, aurait également écrit quelques semaines avant les déclarations de Macron une lettre à ses collègues de l’Otan dans laquelle il évoquait l’idée d’envoyer des soldats en Ukraine.
La Russie a rapidement répondu de manière défensive aux menaces de Macron. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné qu’un conflit entre la Russie et l’OTAN serait « inévitable » si les pays de l’OTAN commençaient à envoyer des troupes. « Cela ne serait absolument pas dans l’intérêt de l’Occident », a-t-il déclaré.
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« Nous n’envisageons pas cette possibilité »
Mais dans une interview accordée aux sites d’information tchèques « Novinky » et « Pravo », Macron fait marche arrière. Le président a précisé que la France n’envisageait pas d’envoyer des troupes terrestres en Ukraine dans un avenir proche. « J’ai dit que rien ne pouvait être exclu, mais cela ne signifie pas que nous envisageons réellement cette possibilité », a-t-il déclaré. « Nous avons entamé des discussions et réfléchissons à tout ce que nous pouvons faire pour soutenir l’Ukraine. »
Dans l’interview, Macron souligne également que les vingt pays européens présents au sommet de Paris ont convenu de fournir davantage d’assistance à l’Ukraine dans les domaines des équipements militaires, de la cybersécurité, du soutien aux frontières et des opérations de déminage. « J’ai toujours dit clairement que nous ne combattions pas le peuple russe et refusions de participer à toute escalade », a conclu le président français.
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