L’Ukraine remporte la « guerre de la soupe » contre la Russie : "Et nous gagnerons aussi l’autre guerre »

L’origine de la soupe traditionnelle fait l’objet de discussions entre la Russie et l’Ukraine depuis plusieurs années. « Nous avons gagné la guerre du Borcht et nous gagnerons l’autre guerre », a écrit le ministre ukrainien de la Culture, Oleksandr Tkachenko, sur Telegram.

Les Russes avaient ouvert la guerre des soupes il y a plusieurs années en qualifiant le bortsch de « l’un des plats les plus célèbres et les plus appréciés de Russie ». L’Ukraine n’a pas pu s’empêcher d’en rire, car elle considère comme borjst leur plat national. Il y a un mois, Kiev a déposé une candidature pour reconnaître le bortsch comme patrimoine ukrainien par le biais d’une procédure d’urgence. Vendredi, le comité de l’Unesco a officiellement reconnu « la culture de la cuisine ukrainienne du bortsch ».

La culture borjst a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial pour les biens immatériels nécessitant une protection urgente. L’ONU craint donc des conséquences négatives pour la tradition en Ukraine à la suite de la guerre. « L’existence de la soupe n’est pas en danger, mais c’est le patrimoine humain et vivant associé à cette soupe qui est menacé par le déplacement forcé des communautés à la suite du conflit armé », a déclaré l’agence onusienne dans un communiqué.

Le ministre ukrainien de la Culture, Oleksandr Tkachenko, se réjouit de cette victoire sur la Russie. « L’Ukraine gagnera à la fois la guerre de Bortsch et cette guerre », a-t-il écrit dans son Telegram. L’Ukraine partagera la recette de cette soupe de betterave avec « tous les pays civilisés et même les pays non civilisés, afin qu’ils aient au moins quelque chose de léger, de savoureux et d’ukrainien ».



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