Luiss, l’accord pour l’Observatoire de la sécurité dirigé par Orsini n’a pas été renouvelé

Luiss a fait savoir que «l’accord de collaboration avec Eni pour la construction de l’Observatoire sur la sécurité internationale, confié par l’université au professeur Alessandro Orsini, a expiré depuis environ deux mois et ne sera pas renouvelé. Pour cette raison, les canaux de communication de l’Observatoire, y compris le site Internet de la sécurité internationale, ne sont plus actifs à partir d’aujourd’hui ». La mise au point de l’université est intervenue au terme d’une journée de polémique autour du professeur d’université, professeur agrégé au département de science politique, critiqué pour ses analyses télévisées sur la guerre en Ukraine.

La polémique sur la Seconde Guerre mondiale

Sa dernière participation à Accords & Désaccords, sur les Neuf, a fait l’objet de discussions : pour expliquer pourquoi l’entrée de nouveaux pays dans l’OTAN représenterait un danger selon lui, le professeur a utilisé une comparaison avec la Seconde Guerre mondiale, affirmant qu’Hitler il ne voulait certes pas le déchaîner, mais que c’était la faute des accords tels que « l’article 5 » du pacte de l’OTAN.

Les critiques sur les réseaux sociaux

Tout au long de la journée, les réseaux sociaux ont fait état de vives critiques sur les propos d’Orsini. Claudio Velardi, ancien chef de cabinet de Massimo D’Alema pendant sa période au Palazzo Chigi, a déclaré: « Depuis de nombreuses années, j’enseigne dans un maître Luiss, un peu honteux parce que je ne me sens jamais à la hauteur, mais plutôt fier d’être partie d’un réseau de qualité. J’ai décidé de ne plus le faire à partir de l’année prochaine. Il est temps de faire quelques petits actes de rébellion civile ». Franco Bassanini répond : « Félicitations, cher Claudio. Mais peut-être que le problème est en amont. La liberté de pensée doit toujours être protégée et défendue, d’abord dans une université. Mais on ne peut pas rester neutre entre les principes des Déclarations des droits de l’homme et leur négation explicite et manifeste ». Le collègue Gianni Riotta qui écrit « Une erreur mon ami » est plus sec.



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