LTO : pas de signature dans le cadre d’un accord agricole avec la politique actuelle sur l’azote

Si la politique actuelle en matière d’azote n’est pas radicalement ajustée, l’Organisation agricole et horticole des Pays-Bas (LTO) ne signera pas l’accord agricole. Le contremaître du LTO, Sjaak van der Tak, met en garde à ce sujet Le télégraphe.

Selon le journal, l’organisation partage les vues du BoerBurgerBeweging (BBB) ​​​​et demande que l’expropriation forcée des agriculteurs soit abandonnée. « Cela signifie qu’il n’y a pas d’achat ou d’expropriation obligatoire, et cela signifie également qu’il n’y a pas d’instruments imposés d’en haut tels que des ‘terres paysagères’ qui doivent être déployées uniformément dans tout le pays », déclare Van der Tak.

L’échéance de l’azote de 2030 devrait également tirer un trait, selon le LTO. « Le LTO adhère systématiquement à 2035 tel que décrit dans la loi actuelle comme la ligne d’arrivée », a déclaré le contremaître du LTO.

Van der Tak souhaite également que plus d’argent soit mis à disposition pour des programmes destinés au secteur agricole, par exemple pour les agriculteurs qui souhaitent s’arrêter ou déménager. « Il faudra qu’il y ait un plus significatif sur le budget disponible », dit-il.

Néanmoins, l’organisation agricole dit comprendre que des mesures doivent être prises. « Nous voulons travailler avec les défis qui existent, mais de manière réaliste et humaine pour nos agriculteurs et maraîchers. Partir de ce qui est possible et permis, au lieu de toujours piloter par les freins et les limites. Un accord agricole visant à cela renforcer la société dans son ensemble », a déclaré Van der Tak au journal.

Le LTO est l’une des quatre organisations agricoles qui siègent à la table principale des pourparlers devant aboutir à un accord agricole.

L’idée de conclure un tel accord vient de Johan Remkes. L’année dernière, il s’est entretenu avec des agriculteurs, des administrateurs et d’autres parties prenantes dans le but de sortir de l’impasse sur l’azote. L’accord agricole, fruit d’un dialogue entre agriculture et politique, est l’une de ses recommandations qui doit donner aux agriculteurs des perspectives d’avenir.

Le ministre de l’Agriculture, Piet Adema, a annoncé hier que ces pourparlers devenaient « substantiellement plus précis » maintenant que le moment prévu pour les conclure approche. L’accord devrait être trouvé fin mars ou début avril.



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