LTO Noord bipartite à propos de l’accord de coalition: « Bonnes intentions, mais attendez de voir comment ils le mettent en œuvre »

« Double », pense le contremaître du LTO Noord Dirk Bruins à propos du nouvel accord de coalition qui a été présenté hier à la maison provinciale. Après quatre mois de négociations, BBB, VVD, PvdA et CDA ont arrêté leurs projets communs pour les quatre prochaines années. Les organisations de la nature et de l’environnement de Drenthe font appel aux politiciens provinciaux pour leur vision, leur détermination et leur coopération.

LTO’er Bruins est quelque peu satisfait de ce qu’il contient. « C’est plein de bonnes intentions, mais il faut être honnête. Il n’y a pas beaucoup de nouveautés là-dedans », dit Bruins. « Je ne vois pas d’inclinaison majeure dans ce qu’ils veulent. » Mais il n’est toujours pas complètement satisfait. « Beaucoup dépend de la politique nationale. »

Les organisations de protection de la nature et de l’environnement Natuur en Milieufederatie Drenthe (NMF), Natuurmonumenten et Het Drentse Landschap estiment que l’accord offre « des éléments de base suffisants », notamment parce que ce qui doit être fait est clair. « Nous espérons que nous allons maintenant passer d’une période d’incertitude et de stagnation à une période de perspective et de décision », écrivent-ils dans un communiqué.

Dans le détail, Bruins se réjouit de l’attention portée à la manière dont la nature peut être combinée avec les zones agricoles. « Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qui est responsable ? L’accord stipule que les terres agricoles resteront des terres agricoles à moins qu’il n’en soit décidé autrement. Reinder Hoekstra de NMF : « Cela suggère qu’il y a la paix, mais ils peuvent toujours aller dans n’importe quelle direction avec. Cela signifierait qu’aucune zone résidentielle n’est construite dans les zones rurales et qu’il n’y aurait pas de parc à thème près de Meppel. La question Reste à savoir comment le collège gère cela. »

Bruins, membre du LTO, est heureux que Drenthe ait été déclarée zone sans loup. « Mais comment allez-vous rendre cela concret ? Est-ce faisable ? Les organisations de la nature et de l’environnement de Drenthe remettent également cela en question. « Parce que comment vont-ils gérer ça ? », se demande Hoekstra. « Je voudrais poser cette question au collège. »

Les organisations appellent « à investir principalement dans les goulots d’étranglement actuels et à travailler sur de bonnes solutions. Il est particulièrement important que la province assume désormais ce rôle elle-même et également avec toutes les parties concernées. Les organisations de la nature et de l’environnement de Drenthe aimeraient également continuer dans cette voie.

Ce qui est plus concret, c’est de ne pas étendre les zones Natura 2000. Bruins : « Nous sommes contents de ça, juste marquer le pas. Nous aimons aussi la nature, mais maintenant il faut regarder ce qui est possible. Les Bruins voient principalement des points positifs dans le sens où il y a moins de politique d’en haut, mais cette politique est principalement élaborée à partir de la table de la cuisine.

Bruins dit qu’il peut respirer à l’aise si les fermes peuvent conserver leurs permis et continuer à rivaliser avec toutes les fermes d’Europe occidentale. « Les familles ne peuvent pas vivre en s’approvisionnant au prix de revient. Il faut donc payer pour cela. »

Bruins trouve inquiétant que l’accord ne dise rien sur la priorité de la politique de la province sur la politique nationale. « Nous devons nous assurer que la politique de la province peut être mise en œuvre. »

Dans deux ans, l’exécutif provincial évaluera l’état d’avancement de la mise en œuvre de la politique. « J’ai encore des inquiétudes concernant l’exportation. Est-ce réaliste ? », conclut Bruins. Hoekstra ne veut pas dire si les organisations de la nature peuvent être satisfaites. « Nous avons principalement regardé avec quoi nous pouvons faire quelque chose et nous voulons nous concentrer là-dessus. »



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