L’organisation faîtière des universités promet davantage de programmes de licence en néerlandais


Les universités néerlandaises proposeront davantage de programmes de licence en néerlandais. Ils ont également convenu de ne pas développer de programmes de baccalauréat en anglais pour le moment. C’est ce qu’indique un plan présenté mercredi par l’organisation faîtière des universités des Pays-Bas (UNL). Ces mesures visent à freiner l’internationalisation des universités.

Les universités souhaitent accroître l’offre de licences en néerlandais en proposant également toutes les licences « majeures » en néerlandais. Ils recenseront également les diplômes de licence anglophones qui peuvent être entièrement convertis en néerlandais. Une autre mesure linguistique proposée consiste à proposer des cours de néerlandais aux étudiants et aux employés (internationaux).

Restriction du recrutement actif

Les universités se sont également mises d’accord pour ne plus recruter activement d’étudiants internationaux dans les « foires et foires internationales », sauf pour les études qui peuvent contribuer à résoudre les pénuries sur le marché du travail. L’« année préparatoire » – au cours de laquelle les étudiants internationaux ayant un niveau HAVO sont préparés à l’université – sera supprimée.

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<strong>Étudiants de Groningen</strong> étudiant au Groninger Forum. » class= »dmt-article-suggestion__image » src= »https://images.nrc.nl/D_L6sYubAcABOA5PleeaJo-2l7k=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/bvhw/files/2023/06/data102010313-61510f.jpg »/></p><p>Afin de contrôler réellement l’afflux d’étudiants internationaux, l’UNL souligne la nécessité d’une option juridique permettant d’appliquer un numerus fixus spécifiquement aux cours d’anglais, plutôt qu’à l’ensemble du programme.  Cette possibilité est incluse dans le projet de loi « Internationalisation en équilibre » du ministre sortant Robbert Dijkgraaf (Éducation, D66).  D’autres mesures contenues dans cette proposition ont suscité de nombreuses critiques de la part des universités.  C’est pourquoi Dijkgraaf a demandé de proposer une « approche d’autogestion », en prévision de l’introduction de la loi, qu’elle soit modifiée ou non.</p><h2 class=L’internationalisation est « importante »

Le président par intérim de l’UNL, Jouke de Vries, estime que l’internationalisation est « très importante » pour « les universités et la société néerlandaises ». Mais il reconnaît également que cela crée « des goulots d’étranglement et des frictions » dans la société. Les universités veulent faire un « travail sérieux » pour résoudre ce problème avec ce plan.

Ces goulots d’étranglement et ces frictions ont également motivé Dijkgraaf à présenter son projet de loi. La loi vise à empêcher l’afflux d’étudiants internationaux et l’anglicisation dans l’enseignement supérieur. Actuellement, 26 pour cent des étudiants des universités néerlandaises sont internationaux. Pour les étudiants de première année, cela représente 31 pour cent. Le nombre élevé d’étudiants internationaux entraîne une pénurie croissante de chambres d’étudiants, des amphithéâtres surpeuplés, une charge de travail élevée pour les enseignants, la menace de déplacement des étudiants néerlandais dans certaines études et du néerlandais comme langue d’enseignement.

Les universités sont désormais en concertation avec les organismes de participation pour préparer la mise en œuvre de ces mesures. Un plan détaillé est attendu à la mi-mars.

La réponse de Dijkgraaf

« C’est une bonne chose que les universités et les hautes écoles prennent leurs responsabilités avec ces projets d’autogestion », répond Dijkgraaf. « Je suis actuellement encore en discussion avec les écoles supérieures et les universités au sujet des plans – qui, outre les mesures, incluent également la manière dont ces mesures seront mises en œuvre. J’espère recevoir les plans terminés au cours du mois prochain.






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