Les voyages coûtent trop cher, tant d’écoles abandonnent avant même les familles. C’est ce qu’a rapporté l’observatoire des voyages scolaires du portail Skuola.net, qui a interrogé 3 500 collégiens et lycéens. Mais les voyages scolaires sont aussi des expériences éducatives, rappelle le ministre Valditara, qui alloue 50 millions d’euros à cet effet


« Stou non expériences d’apprentissage clés, nous soutiendrons leur retour à une utilisation complète. » Ainsi le ministre de l’Education Giuseppe Valditara a déclaré sur Twitter l’allocation de 50 millions d’euros pour des voyages pédagogiques. Des fonds qui devraient permettre aux écoles, dans le cadre de leur autonomie, impliquer le plus d’élèves possible. C’est la première fois que des ressources sont allouées à cet effet et seront allouées avec une attention particulière aux enfants issus de familles moins aisées.

Voyages pédagogiques, 1 sur 4 ne part pas pour des raisons économiques

La question de la difficulté de nombreux plotsinstitutions à participer à voyages éducatifs, en particulier ceux avec nuitée hors du domicile, est rapporté par Skuola.net. D’après l’observatoire du portail sur les sorties scolairesqui a interrogé 3 500 collégiens et lycéens, dans près de 1 cas sur 4, derrière l’impossibilité de participer pour beaucoup il y a des enjeux économiques.

ETexplicite (15% soulignent que le voyage aurait coûté trop cher) ou implicite (7% disent qu’il n’y a pas assez de participants rejoints).

Une part plus élevée même que ceux qui ont été arrêtés pour des raisons disciplinaires (17 %).

A ces obstacles s’ajoutent le refus des professeurs de prendre leurs responsabilités pour accompagner des dizaines d’adolescents qui à tout moment peuvent devenir des canons lâches. Elle est à la base d’un tiers abondant (34%) des cas de renoncement au voyage éducatif.

La sortie scolaire, ou même pas ça

A ce jour, seuls 18% des étudiants interrogés déclarent avoir déjà effectué la sortie scolaire. Auxquels il faut ajouter 30% qui l’ont prévu en tout cas pour les deux prochains mois. Pour une part conséquente (17%) les espoirs de départ sont au contraire réduits à un scintillement. Alors que près d’un tiers (28%) l’école a déjà communiqué que cette année, il n’y aura pas de voyage scolaire avec au moins une nuit passée hors de la maison. Sans oublier ceux qui n’iront pas par choix personnel ou familial : ils sont près de 1 sur 10. De plus, il y a aussi ceux qui ne pourront même pas se consoler d’une journée de visite, du matin au soir. Plus d’un quart (28 %) ont déjà prévu de ne pas le faire non plus.

Et quand vous partez, vous voyagez le moins possible. En fait, il existe une sorte d’évasion des destinations étrangères, certainement plus chères : jusqu’à 3 étudiants sur 4 resteront à l’intérieur des frontières nationales.

Les voyages scolaires font partie des expériences de formation : chacun doit pouvoir partir

L’action du ministre a donc été décidée pour favoriser la reprise des voyages scolaires, en s’attaquant au problème de la hausse généralisée des prix. La défense du droit aux études, a précisé le ministre, « suppose la participation de chaque jeune, sans préjudice de sa condition sociale, à toutes les expériences éducatives proposées par l’école. Il s’agit notamment de voyages éducatifs et de visites éducatives, d’importantes opportunités d’apprentissage et de croissance humaine et civique. C’est pourquoi nous soutiendrons concrètement le retour à leur pleine utilisation, dans le respect de l’autonomie scolaire, également pour parvenir à une récupération complète de la socialité des enfants après les limitations imposées par la pandémie ».

Le renforcement du programme Erasmus

Un autre élément nouveau qui vient d’être annoncé est l’amélioration de la Programme Erasmus et des échanges et des expériences de formation à l’étranger pour les étudiants, les enseignants et le personnel scolaire. Il y a 150 millions du Pnrr alloués pour 3 ans, doublant ainsi les ressources annuelles actuelles prévues pour Erasmus.

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