Les responsabilités d’Allegri et celles de l’équipe : ce qui se cache derrière le ralentissement de la Juve


Weah et Alex Sandro titulaires désastreux, les mouvements au cours du match et la position de Yildiz sur le terrain : les décisions de l’entraîneur sont sous le feu des projecteurs. Mais l’incohérence de Chiesa et les erreurs de Milik devant le but demeurent, sans lesquelles la soirée aurait pu basculer.

Giuseppe Nigro

C’est le match au cours duquel Massimiliano Allegri a célébré la réussite de Lippi avec 405 bancs avec la Juventus. Depuis trois matchs, c’était aussi censé être le jour pour fêter ses mille points en Serie A, un exploit maudit car le rendez-vous est toujours reporté : il reste à 998. Si la Juve a déçu avec le deuxième échec consécutif à domicile, sous le feu des projecteurs Allegri est également responsable, jusqu’à présent considéré comme le principal promoteur d’une saison au-dessus des attentes. Avec bien sûr ceux de ceux qui vont sur le terrain.

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ENTRAÎNEMENT

Les décisions concernant le onze de départ n’ont déjà pas porté leurs fruits. D’une part le choix de l’ailier adverse par rapport à l’intouchable Cambiaso : à la veille du match, l’élu semblait être Kostic, qui finalement n’est même pas entré, puis le jour du match, ils se sont rendus chez Weah. piste. Ce qui était parmi les pires sur le terrain. Et puis le choix du troisième défenseur, avec Gatti et Bremer, à la place de Danilo suspendu : Alex Sandro, auteur du mauvais dégagement sur le but de l’Udinese ainsi que du coup franc qui a tout déclenché. Au point de faire regretter Rugani, qui n’a jamais trahi cette année, et de se demander où est réellement Djaló, pourquoi cela serait utile. Et ce sera également le cas lors du prochain match, lorsque Danilo reviendra mais cette fois, Bremer sera absent pour cause de disqualification. Mais même pendant le match, la direction d’Allegri a suscité des polémiques.

LA GESTION

Tout d’abord, le choix habituel de n’attendre que la 60e minute pour effectuer le premier remplacement, dans un match où ils étaient pourtant menés depuis la 25e minute. La décision audacieuse d’insérer Yildiz à la place de Weah s’est ensuite enlisée dans la manière dont le Turc était utilisé : le milieu de terrain gauche, côtoyant Chiesa quelques mètres plus loin sur l’aile, rongeait mutuellement un espace devenu soudainement trop petit pour faire le le talent d’au moins un des deux explose. Tout cela en mettant en scène un trident dans lequel, avec Federico et Milik, le troisième homme était Cambiaso, parmi les plus brillants de l’époque et le meilleur pour intégrer Chiesa à gauche en raison de sa capacité à entrer sur le terrain (et pourtant éliminé avant le 90’). Tout cela au prix de gaspiller Yildiz dans le jam de centre gauche au lieu de le placer à droite comme d’autres fois, où il aurait eu tout l’espace. En plus, entre autres, de la décision de donner enfin le dernier quart d’heure à Nicolussi, en gardant sur le banc, outre Miretti, surtout l’attendu Alcaraz, un ajout attendu du marché des transferts de janvier, qui avait également été à San Siro considéré comme capable de jouer la finale.

TURIN, ITALIE - FÉVRIER 12 : Kenan Yildiz de Juventus est défié par Sandi Lovric d'Udinese lors du match Serie A TIM entre Juventus et Udinese Calcio - Serie A TIM au stade Allianz le 12 février 2024 à Turin, Italie.  (Photo de Daniele Badolato - Juventus FC/Juventus FC via Getty Images)

LES JOUEURS

Ensuite, les joueurs entrent sur le terrain. Et il y a les responsabilités individuelles, à commencer par l’attaque : celles de Milik, qui a tiré très haut du pied sur un centre de Cambiaso et de la tête sur un centre de la gauche il a dirigé fort… droit sur Okoye, deux fois pas si différent du fameux gâché par Vlahovic avec l’Inter. Et les responsabilités de Chiesa, qui n’a même pas réussi à réaliser des tirs comme celui-là, juste quelques tentatives de l’extérieur, s’attendait à réussir un tir lors de son premier match en tant que titulaire depuis deux mois, pour finir sans faire de différence contre l’Udinese. Pour en revenir aux choix d’Allegri, c’est la responsabilité de Weah s’il réalise l’une de ses pires performances d’une saison encore à la recherche d’un auteur. Et c’est la responsabilité d’Alex Sandro s’il a été décisif… au contraire, il a offert le ballon à Giannetti pour le but du match. Cependant, il a fini par laisser libre cours aux grognements de ceux qui commençaient à souffrir rien qu’en le voyant dans le onze de départ. Et là, on recommence depuis le début, depuis la direction d’Allegri. Inévitablement sous le feu des critiques.





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