Les protagonistes sont deux acteurs de premier ordre, Helen Mirren et Jim Broadbent.


Ll’histoire du premier (c’est unique) vol dans le célèbre Galerie nationale, Londres est le sujet du film Le portrait du ducce soir à 21h20 Raï 3. Une histoire incroyable qui s’est produite dans les années 1960 reconstituée avec l’incroyable duo d’acteurs anglais « Jim Broadbent et Helen Mirren ». Le solide Roger Michell dirige. Qui, bien qu’il raconte une histoire d’il y a soixante ans, il réfléchit également sur des sujets d’actualité.

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Le portrait du ducl’intrigue du film

Angleterre, 1961. Kempton Bumpton (Broadbent) est un idéaliste incurable âgé d’une soixantaine d’années. Imprégné d’un fort sens civique consacre du temps et de l’énergie à promouvoir des batailles sociales pour les personnes défavorisées.

Il est marié à Dorothy (Mirren)une femme de ménage aigrie par la vie soutient financièrement la famille désapprouvant le « mode de vie » de son mari. En fait, Kempton écrit des pièces que personne ne lit et organise des piquets devant les studios de la BBC pour abolir la redevance pour les personnes âgées et les anciens combattants. Bref, la moitié du temps est consacrée à se battre, le reste à chercher des petits boulots.

Pour contribuer à l’économie familiale, son plus jeune fils, Jackie (Fionn Whitehead), pense qu’il est préférable de voler la peinture Le duc de Wellington de Francisco Goya du Galerie nationale. Et pour Kempton – devenu complice – les ennuis commencent. Mais c’est aussi l’occasion pour la famille de se retrouver et, pour Dorothy, comprendre, enfin approuver, l’âme et les pensées de son mari.

L’histoire vraie du vol de Goya

Incroyable mais vrai, un peu romancé ou pas, dans la nuit du 20 au 21 août 1961, Kempton Bunton, un retraité vivant à Newcastle, arrive à Londres à la National Gallery et grimpe avec un simple escalier jusqu’aux toilettes des hommes.

D’ici arrive au deuxième étage et entre dans les salles du muséeprofitant du fait que le système d’alarme était éteint pour permettre le nettoyage des sols. Voler le précieux tableau Le duc de Wellington de Francisco Goya, il rentre chez lui et le cache dans le placard.

A partir de ce moment, malgré de nombreux indices et pistes diverses, la police anglaise trébuche dans le noir et va même jusqu’à imaginer que les auteurs sont une bande de professionnels spécialisés dans le vol d’œuvres d’art.

Jim Broadbent dans une scène de « Le portrait du duc ». (Photo de Nick Wall)

À l’agence de presse Reuters, une demande de rançon de seulement 140 000 livres arrive, à reverser à une association caritative destinée à payer la redevance TV pour les plus démunis. Une rançon si absurde que Scotland Yard n’en tient même pas compte.

Quatre ans passent et en mai 1965, le journal anglais Daily Mirror reçoit une enveloppe avec la réception d’un colis laissé au dépôt de la gare de Birmingham. Et dans le paquet Le tableau de Goya est là. Cinq jours plus tard, le tableau revient au musée et Bumpton est arrêté puis jugé.

Mais il y a seulement dix ansles Archives nationales britanniques ils ont rendu les fichiers publics judiciaire. Découvrir que c’est John, l’un des fils de Bunton, qui a effectivement commis le volet que le parent n’était qu’un complice.

Le vrai Kempton Bunton en 1965. (Getty Images)

Une satire très britannique avec un casting époustouflant

Réalisé par Roger Mitchell – directeur de la secte Notting Hill –, Le portrait du duc Et une comédie pleine de bons sentiments et d’irrévérence qui, bien que se déroulant il y a soixante ans, s’avère incroyablement opportun.

Le porter sur grand écran une histoire vraie, racontée à la manière de la satire anglaisele réalisateur réalise l’excellente opération de rassembler une histoire surréaliste mais en même temps un cri de dénonciation vers certaines valeurs fondamentales du Royaume-Uni qui semblent désormais perdues. Surtout après le Brexit.

Comme la plupart des films britanniques, le film peut se targuer d’un casting d’acteurs incroyables. Comme les vétérans Jim Broadbent et Helen Mirren mais aussi la jeune Fionn Whitehead, déjà vue dans Dunkerque.

Avec une mise en scène rythmée et intelligente, Michell joue avec l’attention du spectateur. Bâtiment un film puzzle d’une grande intensité où certains plans s’emboîtent de manière apparemment aléatoire. Afin de ne dévoiler le véritable épilogue du film qu’à la dernière scène.

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