Les producteurs laitiers veulent des exigences moins strictes, sinon pas d’accord agricole

Les groupes d’intérêts des producteurs laitiers veulent que le gouvernement affaiblisse son ensemble d’exigences pour l’agriculture. Sinon, selon les associations, il n’y aura pas d’accord agricole large entre le gouvernement et le secteur agricole.

Les partisans estiment que trop de pression et des charges accrues sont répercutées sur les agriculteurs, rendant impossibles les investissements dans le climat. Les principaux goulots d’étranglement pour les associations d’agriculteurs, dont le Dutch Dairy Trade Union (NMV), LTO Dairy Farming, Agractie et le Dutch Dairymen Board, sont la perte de terres agricoles et de l’espace dont elles disposent pour les fertiliser.

Le président du NMV, Henk Bleker, juge « inacceptable » que l’élevage laitier perde près d’un quart de million d’hectares de terres agricoles. « Les conditions préalables signifient également que les grandes exploitations laitières survivront et s’agrandiront. Les exploitations familiales traditionnelles en seront victimes et nous pensons que ce n’est pas souhaitable. » Selon Bleker, le conflit est « tout à fait clair » et il appartient désormais « au ministre de combler le fossé ».

Les organisations préviennent que la production nationale de lait chutera de plus d’un tiers en raison de l’ensemble des exigences. Et cela a également des conséquences pour l’industrie et les institutions de savoir et de recherche, affirment-ils. « La pertinence mondiale de la chaîne laitière est en grande partie en train de disparaître. » Il y aura aussi une pénurie de terres, qui deviendront donc plus chères, alors que le gouvernement veut aussi plus de terres par vache. Selon les agriculteurs, les objectifs ne sont donc pas atteignables.

Les agriculteurs se plaignent également des exigences concernant l’utilisation d’engrais artificiels et de l’abolition des règles dérogatoires par l’Union européenne. En conséquence, les agriculteurs ici ont été autorisés à utiliser plus de fumier que dans d’autres pays. Son abolition coûte très cher aux agriculteurs.

Ils veulent que le gouvernement se concentre sur l’objectif qui doit être atteint et non sur les ressources qui doivent être utilisées pour l’atteindre. Des règles moins strictes peuvent alors s’appliquer à diverses exploitations car les problèmes environnementaux et la pollution des nappes phréatiques n’y sont pas si importants.



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