Les policiers communautaires peuvent souvent être trouvés sur les médias sociaux, mais il y a des limites


1/2 Hicham Argani est policier communautaire à Boxtel (photo : Hicham Argani).

De nombreux policiers communautaires ont leur propre compte sur Instagram ou TikTok où ils partagent des photos et des vidéos sur leur journée de travail. Les agents veulent être accessibles et impliquer les gens dans leur travail. Mais, ils ne peuvent pas poster n’importe quoi. Les agents disposant de leur propre compte doivent respecter un certain nombre de limites strictes. « On ne fait pas toujours tout bien, mais faire des erreurs en fait aussi partie », explique Hicham, qui est policier local à Boxtel.

Photo de profil d'Ista van Galen

« Vérifiez les spots des jeunes. Dès qu’ils voient apparaître notre voiture, ils se mettent à courir », écrivent les policiers de la commune d’Etten-Leur sur Instagram. C’est l’une des trois histoires que l’agent Jutka a publiées mardi soir. Et elle n’est pas la seule : les policiers communautaires de tout le Brabant publient sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos de leur travail.

Les agents partagent principalement ce qu’ils vivent et à quels signalements ils répondent. « Nous faisons cela pour impliquer les gens dans notre travail », explique Hicham Argani dehors. Le policier local de Boxtel est actif sur Instagram et Facebook, entre autres. « Je montre à quel point notre travail est varié, mais aussi à quel point il peut parfois être excitant, amusant et triste. Je partage ce que je fais et les choix difficiles auxquels je suis confronté. »

Aussi Jutka de Rooy poste quotidiennement sur son travail de policière communale à Etten-Leur. Elle a un compte avec son collègue Ashwin Wever. « C’est une excellente façon de montrer ce que nous faisons et comment nous travaillons avec le quartier. Vous montrez votre visage et êtes accessible. »

« Je sais ce qui se passe dans le quartier.

Les agents espèrent rejoindre les jeunes avec les médias sociaux et entrer en contact avec eux de manière accessible. Et ça marche. Chaque jour, des messages de personnes ayant des questions, des plaintes, des informations ou des préoccupations arrivent dans la boîte de réception de Hicham et Jutka. Hicham : « Ces gens ne me rejoindraient pas si je n’étais pas sur les réseaux sociaux. Je sais ce qui se passe dans le quartier », explique-t-il.

Selon Jutka, l’étape pour envoyer un message est beaucoup plus petite que pour appeler. « Nous voyons que les jeunes recherchent eux-mêmes cette connexion. Les jeunes qui ont été arrêtés, par exemple, nous envoient un message pour s’excuser de leur comportement. »

Les agents ne sont pas autorisés à publier quoi que ce soit sur les réseaux sociaux. La police a un protocole pour cela : 24 pages d’explications sur la façon dont les employés doivent gérer un compte professionnel ou privé.

Par exemple, les agents qui veulent un compte professionnel doivent suivre une formation sur les réseaux sociaux. Tous les comptes doivent s’aligner sur les objectifs fixés, comme être accessible et promouvoir la confiance dans la police. Et si les agents reçoivent des questions des citoyens, ils doivent essayer d’y répondre rapidement.

« J’ai supprimé cette photo. »

La règle la plus importante est que les agents doivent se conformer à la loi sur la confidentialité. Les photos ne doivent jamais conduire à tracer des personnes, des objets ou des environnements. Cela a mal tourné avec un agent de Tilburg en 2021. Il avait accidentellement partagé des informations privées sur une victime de violence domestique sur Instagram.

Hicham et Jutka voient aussi que c’est parfois difficile. « Un suiveur a découvert un jour qui était le suspect en combinant les baskets rouges et le pantalon bleu de quelqu’un », explique Hicham. « J’ai supprimé cette photo. »

Jutka: « Nous tenons beaucoup à ce que rien ne puisse être retracé, mais il est arrivé que nous ayons oublié quelque chose et que nous ayons été appelés à l’ajuster. Surtout au début, nous cherchions encore beaucoup ce qui pouvait être fait. et pourrait’ t. »

En attente des paramètres de confidentialité…

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