Les pays de l’UE ne sont initialement pas d’accord sur la réforme du marché de l’électricité


LUXEMBOURG (dpa-AFX) – Pour l’instant, les pays de l’UE ne sont pas parvenus à une conclusion définitive dans le débat sur la réforme du marché de l’électricité. Contrairement à ce qui était initialement supposé, ils n’ont pas pu s’entendre lundi sur une position commune à Luxembourg. L’une des questions controversées était de savoir comment les détails des soi-disant contrats de différence devaient être traités. La réforme du marché de l’électricité vise à éviter des prix élevés pour les consommateurs et à favoriser l’expansion des énergies renouvelables.

Selon des diplomates de l’UE, les débats sur les accords différentiels portent, entre autres, sur les craintes qu’ils puissent accorder une faveur disproportionnée à l’industrie nucléaire française. Ainsi, l’Allemagne et la France s’opposent principalement sur cette question. Lors de la réunion présidée par la présidence suédoise du Conseil de l’UE, les États ont d’abord lutté pour parvenir à un accord plus longtemps que prévu. La présidence entre les pays de l’UE et donc aussi lors des réunions des ministres change tous les six mois.

La ministre suédoise de l’énergie, Ebba Busch, a demandé à ses collègues : « N’essayez pas de bloquer la production d’électricité des autres ». Plus d’électricité doit être produite sans énergie fossile – peu importe d’où elle vient. Des règles du jeu équitables doivent être respectées. Le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck avait exprimé son optimisme avant la réunion. Il a parlé de questions solubles.

La Commission européenne a proposé la réforme en mars. Surtout, les contrats à long terme pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables et du nucléaire sont à promouvoir. Les États de l’UE et le Parlement européen discutent actuellement de la proposition et doivent enfin s’entendre sur un texte juridique./mjm/DP/nas



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