Les partenaires de l’éducation signent un pacte pour une formation renforcée des enseignants : « Nous relevons la barre »

Le ministre flamand de l’Éducation Ben Weyts et les représentants de l’enseignement supérieur ont signé un pacte visant à renforcer la qualité de la formation des enseignants. Ce pacte s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pénurie d’enseignants et du combat pour une meilleure qualité d’éducation. «Nous relevons la barre en matière de formation des enseignants, ce qui permettra de former des enseignants plus forts et donc d’améliorer la qualité de l’enseignement», déclare Weyts. Pour ces réformes, Weyts investira 15 millions d’euros supplémentaires par an à partir de janvier pour rendre cela possible.

Le ministre flamand de l’Éducation, Ben Weyts, a rencontré toutes les formations d’enseignants des écoles supérieures et des universités et a passé des mois à négocier des engagements concrets pour améliorer encore la qualité et accroître l’attractivité.

Weyts a désormais conclu un pacte avec le Conseil flamand de l’enseignement supérieur (VLHORA) et le Conseil interuniversitaire flamand (VLIR) pour renforcer la formation des enseignants de manière ciblée et structurelle. Par exemple, le programme des programmes de licence pédagogique sera entièrement mis à jour, en accordant davantage d’attention aux connaissances professionnelles, à la didactique des matières et à la gestion de classe. Une plus grande attention sera accordée au néerlandais dans tous les cours, afin que chaque enseignant devienne professeur de langue. L’accent est également mis davantage sur la pratique. Cela donne aux étudiants plus de possibilités d’acquérir une expérience pratique. Les étudiants peuvent également être rémunérés pour effectuer des missions de remplacement dans les écoles pendant leur formation. Les étudiants ayant déjà obtenu un master n’auront pas à rédiger à nouveau un mémoire de master classique pendant la formation des enseignants : ils se verront plutôt remettre un mémoire pratique de master adapté, avec une plus grande attention à la pratique en classe.

Un « package de premiers secours » sur mesure sera disponible pour les participants latéraux qui ont parfois encore du mal à suivre des cours difficiles, par exemple. Il y aura également un tout nouveau master en enseignement primaire, qui renforcera la salle des professeurs du primaire avec une expertise supplémentaire. Un master augmente également l’appréciation sociale et l’afflux de profils forts.

15 millions d’euros supplémentaires par an

A partir de janvier, Weyts investira 15 millions d’euros supplémentaires par an dans la formation des enseignants pour rendre possibles toutes ces réformes. «Les formations pédagogiques sont des alliées cruciales pour améliorer la qualité de l’éducation et lutter contre la pénurie d’enseignants», déclare Weyts.

« Nous avons déjà investi ces dernières années dans la formation des enseignants, par exemple en introduisant le test d’entrée. Nos réformes portent déjà leurs fruits puisque les inscriptions augmentent à nouveau après 10 ans de tendance à la baisse. Nous franchissons désormais les prochaines étapes afin que les futurs enseignants puissent prendre un bon départ et mettons fin à la perception négative qui existe encore parfois à l’égard de la formation des enseignants. Avec l’introduction du master dans l’enseignement primaire, nous attirons des profils solides pour le meilleur emploi du monde », déclare Weyts.



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