Les hauts ministres ne sont pas les seuls à bénéficier d’une protection policière : en 2023, 124 personnes ont bénéficié d’une protection après avoir été menacées dans l’exercice de leurs fonctions

En 2023, 124 personnes ont bénéficié d’une protection après avoir été menacées dans l’exercice de leurs fonctions. Cela ressort clairement des chiffres du Centre national de crise (NCCN) vendredi.

Lorsque des personnes sont menacées dans l’exercice de leur fonction, profession ou rôle social – comme des hommes politiques, des policiers, des magistrats ou des avocats – le Centre national de crise élabore des mesures de protection après enquête de la police et de l’organisme d’analyse des menaces OCAD.

En 2023, 75 nouveaux dossiers ont été ouverts impliquant au total 124 personnes. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2022, où 64 nouveaux dossiers ont été ouverts et 85 personnes impliquées.

Il y a actuellement 69 dossiers ouverts impliquant 129 personnes.

Interventions dans le milieu de vie

La première étape consiste à essayer d’éviter le risque autant que possible grâce à des interventions dans le cadre de vie. Cela peut se faire, par exemple, en évitant certains endroits. Des mesures de protection supplémentaires seront alors prises, comme la présence des forces de l’ordre à proximité du domicile ou du lieu de travail. Ce n’est que dans des cas très exceptionnels que cela nécessitera des mesures de grande envergure, comme le logement des personnes dans un refuge.

Un exemple bien connu est celui de l’ancien vice-premier ministre de l’Open Vld, Vincent Van Quickenborne. Les trafiquants de drogue avaient des plans concrets pour kidnapper l’ex-ministre de la Justice, après quoi il a bénéficié d’une protection policière et a été placé dans un refuge avec sa famille fin 2022.



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