Les frais d’accueil des réfugiés à l’agenda des maires


Les frais d’accueil des réfugiés à l’agenda des maires ANP

Les coûts auxquels les municipalités doivent faire face si elles souhaitent accueillir des réfugiés pendant une période plus longue sont le seul point à l’ordre du jour du Conseil de sécurité de lundi. Les 25 maires qui président une région de sécurité ont déjà sonné l’alarme auprès du cabinet sur les investissements nécessaires, mais ceux-ci sont parfois difficiles à financer pour les municipalités individuelles. Ils veulent frapper les clous avec la tête lundi.

Le président du conseil Hubert Bruls, maire de Nimègue, cite en exemple le loyer d’un grand immeuble. Selon lui, cela pourrait coûter jusqu’à un million d’euros par an. La municipalité doit avoir l’autorisation pour cela du gouvernement en tant que client. Les maires souhaitent que de telles décisions soient prises rapidement. L’Organisation nationale d’accueil (NOO) mentionnée par le secrétaire d’État Eric van der Burg pourrait être un pas dans la bonne direction.

Mais les maires s’inquiètent également des coûts de l’éducation et des soins médicaux, entre autres. Cela devient plus coûteux car il y a plus de petits emplacements de réception dans une région de sécurité. Ils sont favorables aux grandes structures, à l’image de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA), qui recherche en urgence des centres d’hébergement où les réfugiés pourront être hébergés plus longtemps. Le cabinet souhaite que 75 000 lits soient disponibles spécialement pour les réfugiés ukrainiens en été.



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