Les factions du Bundestag veulent durcir le cap contre l’Iran


Berlin (Reuters) – Les factions du Bundestag SPD, CDU/CSU, Verts et FDP appellent le gouvernement à adopter une attitude plus dure à l’égard de l’Iran.

Dans une motion commune des factions obtenue par l’agence de presse Reuters, l’attaque du Hamas contre Israël, au cours de laquelle des centaines d’Israéliens et de nombreux étrangers ont été tués, est fermement condamnée. Le gouvernement doit s’opposer à toutes les forces au Moyen-Orient qui « financent, soutiennent matériellement ou idéologiquement » des organisations terroristes telles que le Hamas ou le Hezbollah, affirme la motion de trois pages.

La pression sur les Gardiens de la révolution iraniens doit être accrue et les partenaires doivent œuvrer en faveur du recours à des sanctions supplémentaires. Le gouvernement fédéral est appelé à « plaider activement pour que l’UE classe les Gardiens de la révolution iraniens comme organisation terroriste en raison du financement iranien des attaques terroristes contre Israël depuis le Liban ». En Allemagne, une interdiction d’organisation doit être imposée au Hamas et aux fronts et organisations qui le soutiennent, ainsi qu’au groupe Samidoun, et des efforts doivent être déployés pour fermer le Centre islamique de Hambourg. Les factions exigent que tous les moyens constitutionnels soient épuisés pour punir les manifestations de solidarité avec le Hamas, comme celles du quartier berlinois de Neukölln.

En outre, l’aide d’État aux Palestiniens doit être à nouveau revue, ce que le gouvernement avait déjà annoncé. Toutefois, l’importante aide humanitaire apportée aux populations des territoires palestiniens occupés, par exemple sous forme de nourriture, doit être poursuivie. Mais cet argent ne doit pas être utilisé à mauvais escient pour financer le terrorisme.

La motion souligne qu’Israël a le droit, en vertu du droit international, de se défendre contre toutes les attaques et de demander des comptes aux responsables. Le Bundestag devrait adopter la motion après la déclaration gouvernementale du chancelier Olaf Scholz et le débat qui suivra.

(Rapport d’Andreas Rinke, édité par Birgit Mittwollen. Si vous avez des questions, veuillez contacter notre équipe éditoriale à [email protected] (pour la politique et l’économie) ou [email protected] (pour les entreprises et les marchés). ).)



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