Les constructeurs de maisons veulent que le gouvernement contribue des milliards pour des logements abordables

Pour atteindre les objectifs de construction de logements dans les segments sociaux et intermédiaires, le gouvernement doit contribuer à hauteur de 3 à 5 milliards d’euros par an. C’est ce que disent l’association faîtière Aedes, Bouwend Nederland, le Woonbond, Techniek Nederland et huit autres organisations impliquées dans la construction de logements.

Jeudi, les douze organisations présenteront leur programme de mise en œuvre du logement avec des idées pour réaliser la construction annuelle prévue de 100 000 logements. Ce chiffre est nécessaire pour éviter que le déficit actuel de 400 000 personnes ne se creuse encore davantage.

Inestimable

Les partis notent que le logement est devenu inabordable ou inaccessible pour un nombre croissant de personnes. « Cela est dû en partie à la forte augmentation des coûts de construction, des taux d’intérêt et de la politique gouvernementale, mais aussi au fait que trop de projets de construction de logements ne sont pas mis en œuvre en raison de conditions préalables non remplies et d’un climat d’investissement détérioré », indique un communiqué commun.

Selon le président d’Aedes, Martin van Rijn, il y a de nombreux retards dans la planification. « Nous devons combiner les forces des acteurs du marché, des entreprises et des gouvernements. Ne plus s’attendre les uns les autres, mais travailler simultanément et impliquer très tôt les habitants des communes dans les plans.»

Afin de réduire les retards dans les projets de construction de logements dus aux procédures d’opposition, les partis plaident en faveur d’un amendement de la législation, renforçant la capacité du Conseil d’État et accordant plus de poids aux intérêts des demandeurs de logement.

Les partis comprennent l’objectif de réaliser un tiers des 100.000 logements dans le secteur social et un tiers pour les revenus moyens. Toutefois, selon eux, cela n’est possible que si le gouvernement apporte une contribution financière de 3 à 5 milliards d’euros par an.

Aires résidentielles

«Ces fonds sont également nécessaires pour construire des infrastructures pour les nouvelles zones résidentielles et pour investir dans la nature», explique Tobias Verhoeven, membre du conseil d’administration de l’organisation des promoteurs de projets Neprom. « Nous appelons donc vivement le gouvernement à remplir les conditions préalables nécessaires, car sans moyens pratiques et financiers, à court, moyen et long terme, il n’est pas possible de réaliser le nombre requis de logements dans la qualité souhaitée.

Selon les organisations, cela est nécessaire la construction de logements industriels doit être encouragée, car c’est la seule manière de construire plus rapidement, à moindre coût et de manière plus durable.

Surveillance

Les initiateurs affirment que des accords ont également été conclus pour un « système de suivi » qui donne un aperçu de ce qui doit être construit, où et dans lequel les progrès de chaque plan de logement aux Pays-Bas sont étroitement surveillés.

« Les provinces, les municipalités, les entreprises et les promoteurs vont regrouper leurs données. Grâce à ce système, les retards deviennent visibles plus tôt et les obstacles peuvent être identifiés et résolus plus rapidement », déclare Hein de Haan au nom de l’Association des communes néerlandaises.

Parmi les organisations participantes figurent également le club d’investissement Vastgoed Belang, l’agence immobilière NVM, l’association Eigen Huis et l’organisation professionnelle des investisseurs institutionnels IVBN.



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