L’économie néerlandaise se contracte au troisième trimestre, les investissements ont diminué

L’économie néerlandaise s’est contractée de 0,2 % au troisième trimestre de cette année par rapport au deuxième trimestre. La principale cause de la contraction est l’investissement, qui a diminué de 1,7 %. Cela concerne principalement le logement et les infrastructures.

Le Bureau central des statistiques (CBS) a ceci mardi signalé. Avec ces chiffres, les Pays-Bas se situent dans les régions inférieures des pays de la zone euro. La France et l’Allemagne ont encore affiché une légère croissance, de 0,2% et 0,3% respectivement.

Le ralentissement de la croissance aux Pays-Bas se produit désormais sur un large front, des services financiers aux transports, à la construction et à la restauration. Corrigées de l’inflation, les dépenses des ménages ont encore augmenté de 0,1 %, mais la consommation publique a légèrement baissé.

récession

La croissance économique calculée de trimestre en trimestre reflète le dynamisme de l’économie. Deux trimestres consécutifs de contraction constituent une récession économique. Si l’économie continue de se contracter au quatrième trimestre, la récession est officiellement un fait.

Par rapport à l’année dernière, l’économie est apparemment en bien meilleure forme : la croissance du pourcentage intérieur brut (PIB) s’élève à 3,1 %. Cela est principalement dû à la forte dynamique de la croissance économique depuis la levée des mesures corona à l’été 2021. Depuis lors, la taille de l’économie a tellement augmenté qu’une comparaison avec il y a un an reste très favorable. Cet effet s’estompera lentement au cours des prochains trimestres.

Le fait que la dynamique se soit déjà ralentie s’observe, entre autres, dans la hausse du chômage, de 3,3% au deuxième trimestre à 3,7% au troisième trimestre. Ce pourcentage est d’ailleurs encore très faible : bien que la tension sur le marché du travail ait diminué, principalement en raison de la diminution des postes vacants, elle demeure considérable. Le taux de vacance, c’est-à-dire le nombre de postes vacants par millier d’employés, est passé de 54 à 51.



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