L’échéance du plan azote approche, mais de nombreuses étapes restent à franchir

Avec relativement peu d’agriculteurs et deux gros émetteurs d’azote, Tata Steel et Schiphol, il est difficile pour la province de Hollande du Nord d’élaborer un plan réalisable pour réduire l’azote. Et puis il y a les élections provinciales entre les deux.

Ce n’est pas l’idéal, explique la députée Esther Rommel (VVD) lors d’une ‘séance de rattrapage’ sur l’avancement des plans de réduction des émissions d’azote dans la province. « C’est un plan stratégique tellement énorme, six mois avant les élections. »

Mais l’échéance du 1er juillet est dure. Ensuite, une version préliminaire de chaque province doit être sur la table. À La Haye, les douze plans sont assemblés et on examine s’ils sont suffisants pour répondre aux normes européennes. Sinon, les vis à oreilles sont serrées plus fort. Comment la Hollande du Nord le remplira-t-elle ? Rommel donne une mise à jour intermédiaire.

Acier Tata

Vendredi dernier, il est devenu clair que la province allouera vingt millions d’euros supplémentaires pour racheter les agriculteurs. Un total de soixante millions d’euros est désormais disponible pour cela, de quoi racheter un peu plus d’une trentaine d’agriculteurs. Une vingtaine d’agriculteurs ont indiqué qu’ils souhaitaient être rachetés.

La Hollande du Nord a un secteur agricole relativement petit. Cela semble être une solution, mais cela signifie également qu’il y a moins de boutons à tourner. « Nous devons donc être plus créatifs pour faire du profit. »

Selon le député, l’industrie, comme Schiphol et Tata Steel, est un bouton beaucoup plus important à tourner. Mais le manque de lignes directrices du gouvernement rend difficile pour la province de faire des plans concrets maintenant. Ces lignes directrices sont attendues à la mi-février, quatre mois et demi avant la date limite.

Élections

Rommel reconnaît que les plans sur l’azote pourraient devenir un sujet majeur lors des prochaines élections du Conseil provincial le 15 mars. « Les objectifs du gouvernement sont fixes », explique-t-elle. « Mais le chemin qui y mène peut différer, selon les parties à la table. »

L’électeur peut donc influer sur la mise en œuvre des plans. Si la répartition des conseils provinciaux est complètement différente après le 15 mars, cela pourrait signifier que la mise en œuvre des plans sera prise dans une toute autre direction.

Ou montrer des plumes qui n’ont pas été gagnées par soi-même. « Le nouveau conseil d’administration finira par couper les rubans », admet Rommel. « Mais bien sûr, nous le faisons pour la province, pas pour nous faire valoir. »



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