Les campagnes publicitaires « durables » du voyagiste TUI Pays-Bas sont trompeuses, selon le comité du code de la publicité. La raison de la décision de mercredi est une plainte qui avait déjà été déposée par plusieurs organisations environnementales. La Commission n’a rien voulu dire sur le contenu de la décision, mais l’organisation environnementale et le voyagiste ont confirmé le contraire. CNRC la réprimande. Selon la Commission, les publicités en cause sont en contradiction avec l’impact climatique, ce qui signifie qu’elles sont trompeuses.
Dans la campagne dite « Fair Travel », TUI propose une « alternative plus verte pour vos vacances ». Par exemple, pour un montant de 2 euros par personne, doublé par le voyagiste à 4 euros par personne, le consommateur apporterait une contribution sérieuse à neuf initiatives qui rendraient le voyage plus durable. Avec cet argent, TUI contribuerait à des initiatives durables à destination et investirait dans des carburéacteurs « plus durables ». Un voyage durable, selon TUI, ne signifie pas nécessairement un voyage plus cher.
Le comité du code de la publicité déclare désormais que la publicité délibérée est en conflit avec le code de la publicité durable (CDR) sur plusieurs points. Celle-ci stipule que les allégations de durabilité ne peuvent pas contenir de déclarations susceptibles d’induire le consommateur en erreur et de l’inciter à effectuer un achat qu’il n’aurait pas effectué autrement. TUI n’a pas non plus été en mesure d’étayer l’affirmation concernant les investissements dans les carburéacteurs durables.
De plus, TUI a en fait proposé davantage de voyages aériens avec la campagne « Fair Travel ». La Commission juge que cela signifie que la compagnie ne peut plus prétendre que la réservation d’un vol « Fair Travel » est des « vacances plus durables » et contribue à « être plus économique avec le monde ». En réponse à la plainte, le voyagiste a depuis supprimé ou modifié les textes concernant les carburéacteurs alternatifs.