Le très haut débit, c’est ainsi que fonctionne le chèque PME de 300 à 2 500 euros

Changement d’opérateur

Il n’y a aucune obligation de rester lié par le contrat pour lequel vous avez bénéficié du bon. Si l’utilisateur décide de changer d’opérateur, il peut utiliser le montant restant du bon pour signer un nouveau contrat. Dans ce cas, les niveaux de connectivité doivent rester au moins ceux sur la base desquels le bon a été obtenu.

Renouvellement et retrait

Au moins trente jours avant la date d’expiration du contrat, l’opérateur est tenu d’informer le client de la possibilité de renouvellement, dans des conditions qui ne doivent pas être inférieures à celles relatives au contrat stipulé avec le bon. Le consentement tacite est valable : il y a renouvellement tacite sans réponse. L’utilisateur aura la possibilité de retirer par les canaux de désactivation normaux, mais en cas de retrait, il perdra le droit à la partie restante du bon.

Questions

Les entreprises intéressées doivent indiquer à l’opérateur de télécommunications choisi le code Ateco auquel elles appartiennent et la taille, en déclarant également qu’elles ne dépassent pas les limites prévues pour les aides « de minimis ». Chaque bénéficiaire ne peut recevoir qu’un seul bon, même en cas de localisations multiples.

Durée et répartition par Régions

Le plan durera jusqu’à épuisement des ressources allouées et en tout état de cause au plus tard le 15 décembre 2022. Toutefois, il sera possible de le prolonger d’une année supplémentaire, sous réserve d’une nouvelle autorisation de l’UE.

Les ressources sont différenciées par région. Dans certains, il y aura probablement une disponibilité abondante des ressources, jusqu’au risque d’une absorption seulement partielle, dans d’autres, au contraire, un excès de demande est à prévoir avec de nombreuses entreprises qui resteront en jeu. C’est l’effet de la couverture identifiée à l’origine par le législateur et donc des critères de répartition, compte tenu de l’utilisation du Fonds de Développement et de Cohésion qui, selon la loi, doit être affecté à 80% aux Régions du Sud. Ainsi la Sicile et la Campanie, à elles seules, sont destinataires de 38% des ressources (respectivement 117,3 et 106,7 millions). En ajoutant les Pouilles (83,7 millions), nous arrivons à 52 %. Les régions à vocation manufacturière plus élevée, et où l’on peut donc s’attendre à un niveau de demande plus élevé, comme la Lombardie et la Vénétie, sont bien plus en retard dans le classement, avec respectivement 20,6 (3,5 %) et 14 millions (2,3 %), de moins que Abruzzes (28 millions) et Basilicate (22,2 millions). En quatrième position se trouve la Sardaigne (51 millions), suivie de la Calabre (43 millions).



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