Le trafic longue distance est presque de nouveau sur les rails

La grève du syndicat des conducteurs de train GDL a pris fin plus tôt que prévu. Néanmoins, les chemins de fer s’attendent à des restrictions individuelles sur la circulation des trains au cours de lundi.29/01/2024 | 0:16 minutes


Le syndicat des conducteurs de train GDL a mis fin lundi matin à sa grève dans le secteur du transport de voyageurs. Selon la Deutsche Bahn, le trafic longue distance revient lentement à la normale.

« Les voyageurs des transports longue distance ont pu reprendre ce matin en grande partie selon l’horaire habituel », a déclaré la porte-parole des chemins de fer Anja Bröker à Berlin. La liaison ferroviaire des billets restera également levée lundi. Dans les transports régionaux et le S-Bahn, il existe encore des restrictions qui varient selon les régions tout au long de la journée.

La porte-parole des chemins de fer, Bröker, s’est dite soulagée des négociations avec le GDL, qui auraient permis de mettre fin à la grève qui était effectivement prévue jusqu’à lundi soir.

De nouvelles négociations collectives débutent la semaine prochaine

Les deux parties souhaitent reprendre les négociations à partir du 5 février. Les négociations devraient se dérouler à huis clos. Une obligation de paix s’applique jusqu’au 3 mars inclus – de nouvelles frappes ne sont donc pas un problème pour le moment.

Les deux parties ont déclaré que l’objectif était de parvenir à une convention collective début mars. La porte-parole des chemins de fer, Bröker, a déclaré :

Nous sommes convaincus qu’une convention collective sera finalement conclue.

Anja Bröker, porte-parole des chemins de fer

La grève des cheminots qui dure depuis plusieurs jours est terminée. GDL et Bahn ont désormais convenu de « se parler de manière confidentielle » du 5 février au 3 mars, selon le journaliste de ZDF Markus Wolsiffer.29/01/2024 | 1:04 minutes


La grève qui a débuté mardi dernier était la troisième du conflit de négociation collective avec le GDL et aurait été la plus longue des 30 ans d’histoire du chemin de fer. Toutefois, la pression s’est accrue de différentes parts sur le syndicat pour qu’il revienne à la table des négociations, également en raison de la crise économique.

La réduction du temps de travail est un point de discorde majeur

Le GDL s’en est retiré fin novembre car les offres du groupe n’étaient pas suffisantes. L’objectif principal était de réduire la durée du travail des travailleurs postés de 38 à 35 heures par semaine avec une compensation salariale complète.

Le GDL insiste également pour négocier pour les salariés du réseau – par exemple dans les postes de signalisation. Le chemin de fer avait rejeté cette proposition car, à son avis, le GDL ne dispose d’une majorité de membres syndicaux dans aucune sous-entreprise ferroviaire avec laquelle un contrat peut être conclu. L’EVG concurrent et plus grand est ici plus fort.

Weselsky : Bahn est prêt à parler de toutes les revendications

Selon le patron du GDL, Claus Weselsky, les chemins de fer souhaitent désormais discuter de toutes les revendications du syndicat. Il voit également une volonté de négocier une convention collective pour la division infrastructures.

Cette question, a souligné le chemin de fer, nécessite d’être discutée plus avant dans les négociations. Le chemin de fer est prêt à négocier des modèles de réduction des heures de travail pour les travailleurs postés. En mars, elle a également versé à l’avance une prime compensatoire contre l’inflation de 1 500 euros.

La grève du GDL coûte cher. Selon la Deutsche Bahn, chaque journée de grève coûte 25 millions d’euros. Les dégâts économiques globaux sont bien plus importants.
25/01/2024 | 1:34 minutes


Dans le cas où l’une des deux parties en ferait état, deux modérateurs seraient appelés à soutenir les négociations, a indiqué la compagnie ferroviaire.

Bahn veut une durée de 32 mois

Elle a récemment proposé d’augmenter les salaires de 4,8 pour cent à partir d’août et de 5,0 pour cent à partir d’avril 2025. En outre, un total de 2 850 euros pourrait être versé à titre de prime de compensation de l’inflation. Il est également possible de réduire d’une heure la durée hebdomadaire du travail.

Une nouvelle convention collective devrait être valable 32 mois. En plus de réduire la durée du travail à 35 heures, le GDL réclamait 555 euros de plus par mois. En outre, une prime unique d’inflation de 3 000 euros, non imposable, est requise. La durée de la convention collective devrait être de douze mois.

Source: Reuters, dpa, AFP



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