Le nombre de vols de passagers en Europe a augmenté de 7 pour cent en janvier par rapport à l’année précédente. La croissance a été la plus forte pour les vols internationaux : le nombre de vols est à nouveau le même qu’en janvier 2019, l’année précédant la pandémie corona.
Le nombre de vols intérieurs en France ou en Allemagne, par exemple, augmente moins rapidement et est encore loin du niveau d’avant la pandémie corona (13 pour cent en dessous), selon les chiffres de l’industrie d’ACI Europe. Le nombre total de vols (intérieurs et internationaux) est donc toujours inférieur de 3 % à celui de janvier 2019.
Une nouvelle augmentation du trafic aérien est attendue dans les mois à venir. « À mesure que l’inflation diminue, que la consommation augmente à nouveau et que les conditions économiques dans l’UE et au Royaume-Uni s’améliorent, la demande de vols augmentera également », a déclaré Olivier Jankovec, directeur d’ACI Europe.
Le trafic aérien n’a pas augmenté partout au même rythme. En Slovénie, en République tchèque et à Malte, le nombre de vols a augmenté de plus de 20 pour cent. Mais en Suède et aux Pays-Bas (-0,8 pour cent), le nombre de vols a en réalité diminué en janvier.
Moins de vols intérieurs en Allemagne, entre autres
Il convient de noter que les voyages aériens intérieurs en Allemagne, en Suède, en Finlande, en France et au Royaume-Uni sont beaucoup plus limités qu’avant la pandémie. En Allemagne, les vols intérieurs sont réduits de 51 %.
Le trafic aérien intérieur augmente en Espagne, en Italie et en Grèce.
Encore moins de pression à Schiphol
Le trafic aérien à Schiphol – qui n’est plus le quatrième, mais le cinquième aéroport d’Europe en termes de trafic – est encore beaucoup plus limité qu’en 2019. En janvier, les vols ont été inférieurs de plus de 9 % à ceux d’il y a cinq ans.
Un tel retrait se produit également à l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris. D’autres aéroports très grands, comme ceux de Londres, Istanbul et Madrid, volent davantage qu’en 2019.