Le Sénat français accepte d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution : le dernier obstacle attend lundi

Le ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a déclaré que son pays pourrait faire face à un « jour historique » en tant que « premier pays au monde à protéger dans sa constitution la liberté des femmes » d’être leurs propres patrons.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé en mars 2023 qu’il souhaitait inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Il a fait cela en réponse à la suppression du droit général à l’avortement aux États-Unis par la Cour suprême des États-Unis.

En janvier de cette année, l’Assemblée nationale française, la chambre basse du Parlement, a ensuite adopté la réforme à une écrasante majorité. Restait toutefois à savoir ce que ferait la Chambre des Lords. Pour faire adopter la révision constitutionnelle, le Sénat, dominé par la droite et le centre, devrait approuver le texte dans les mêmes termes, mais la formulation choisie a suscité la résistance de la majorité de droite du Sénat.

Malgré la résistance de certains sénateurs, la Chambre des Lords a donné son aval mercredi par 267 voix pour et 50 contre, sans affecter le texte du gouvernement. Macron a quant à lui répondu.

L’avortement est légal chez nos voisins du sud depuis le milieu des années 1970.



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