Le secrétaire d’État Bertrand (Open Vld) ne croit pas que le gouvernement doive injecter de l’argent dans Van Hool : « C’est toujours une histoire douloureuse »


MISE À JOURLes libéraux ne croient pas que le gouvernement flamand devrait injecter de l’argent dans Van Hool s’il n’y a pas d’investisseurs privés et si les banques ne fournissent pas d’argent. C’est ce qu’a déclaré dimanche la secrétaire d’État au Budget Alexia Bertrand (Open Vld) dans le studio de VTM NIEUWS. « Le rôle du gouvernement est de guider les travailleurs et de ne laisser personne de côté. »

REGARDER. Alexia Bertrand à propos des problèmes chez Van Hool : « Ne laisser personne de côté »

Un comité d’entreprise spécial aura lieu lundi chez le constructeur de bus Van Hool. On pourrait annoncer qu’une partie des 2.500 emplois à Lier disparaîtront, car Van Hool se concentrerait sur les autocars qui seraient construits en Macédoine du Nord. Le gouvernement flamand envisage de soutenir temporairement l’entreprise, mais seulement s’il peut présenter un plan d’avenir solide et ancré en Flandre et si les banques fournissent également de l’argent.

« C’est toujours une histoire douloureuse lorsqu’une entreprise industrielle se retrouve en difficulté, en premier lieu pour les salariés et les familles. Mais la question est de savoir si c’est le rôle de l’État d’investir l’argent des contribuables là-dedans si les actionnaires ne veulent pas le faire, si les banques ne le veulent pas et s’il n’y a pas d’investisseurs extérieurs », répond Bertrand. « Je ne pense pas. Je pense que le rôle du gouvernement et du VDAB est de guider les gens et de ne laisser personne de côté.»

Elle fait référence à l’organisation commerciale Voka, qui a déclaré plus tôt cette semaine qu’il y avait des centaines de postes vacants dans le secteur automobile dans la région et des milliers de postes vacants dans d’autres secteurs. « C’est le rôle du gouvernement : donner à ces gens une bonne vision de l’avenir. Car si une entreprise (dans laquelle des investissements sont réalisés, ndlr) se retrouve à nouveau en difficulté à moyen terme, alors c’est une histoire perdant-perdant pour tout le monde.»

REGARDER. L’intégralité de la conversation en studio avec la secrétaire d’État au Budget Alexia Bertrand (Open Vld)

Brouns : « Nous n’allons pas subventionner les emplois en Macédoine du Nord »

« Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour rendre un redémarrage possible, mais pas sans condition. » C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui la ministre flamande du Travail Jo Brouns (CD&V) dans ‘De Zevende Dag’ sur la VRT 1. « Le gouvernement flamand n’est pas un constructeur de bus et nous garantissons déjà 30 millions d’euros. Il est important qu’un projet fort, avec de solides racines en Flandre, soit mis sur la table. Nous n’allons pas financer des emplois en Macédoine du Nord. Et il est important que les banques croient fermement à ce projet. Et notre soutien serait temporaire », a-t-il déclaré.

Brouns souligne également que les problèmes de Van Hool ne sont pas seulement le résultat du fait que l’industrie manufacturière est en difficulté partout en Europe, mais aussi de choix stratégiques. «À un moment donné, ils ont opté pour le bus à hydrogène et non pour le bus électrique, ce qui semble actuellement l’emporter», explique Brouns. Il souligne donc que le plan de crise de Van Hool doit montrer qu’il y a encore confiance en l’avenir et qu’il existe encore des avantages compétitifs.

REGARDER AUSSI. 1.200 emplois menacés chez le constructeur de bus Van Hool

Les bus chinois

Le ministre dit également qu’il est encourageant de constater que De Lijn a commandé des bus au constructeur de bus chinois BYD, alors que nous avons un constructeur de bus flamand. « C’est là que le bât blesse pour Van Hool. Nous avons une entreprise chinoise qui produit en Flandre et Van Hool dépend de cette entreprise pour les batteries des bus électriques. C’est pourquoi Van Hool est plus faible sur le marché des bus électriques. En tant qu’Europe, nous devons nous concentrer davantage sur l’autonomie économique et produire ici des matières premières pour les batteries », déclare Brouns. Il se dit également ouvert au « débat critique et créatif sur notre politique d’achats ».

« Il faut bien sûr tenir compte de certaines règles, mais il faut faire preuve de créativité pour prendre en compte davantage de composantes locales, comme la maintenance et la rapidité du service. Je pense que nous pourrions être un peu plus chauvins sur le plan économique à ce sujet.»

Ministre flamand du Travail Jo Brouns (CD&V). © Photo Actualités

Jambon : « L’un n’a rien à voir avec l’autre »

Le Premier ministre flamand Jan Jambon (N-VA) a souligné dans « Wakker op Zondag » sur la chaîne régionale anversoise « ATV » que le fait que De Lijn ait commandé 90 bus à BYD n’a rien à voir avec les problèmes auxquels Van Hool est aujourd’hui confronté. s’asseoir. « Il existe un contrat-cadre avec la Flandre. S’ils peuvent livrer 300 autobus, ils peuvent le faire. Immédiatement. L’un n’a rien à voir avec l’autre. Nous avons discuté avec le gouvernement vendredi de la manière dont nous pouvons aider Van Hool. Demain, je rencontrerai les banques pour voir ce que nous pouvons faire pour Van Hool.

La compagnie de bus est en mauvaise posture.  La suppression d'une partie des 2.500 emplois pourrait être annoncée lors d'un comité d'entreprise spécial lundi.
La compagnie de bus est en mauvaise posture. La suppression d’une partie des 2.500 emplois pourrait être annoncée lors d’un comité d’entreprise spécial lundi. © PhotoActualités



ttn-fr-3