Le refuge spécial pour demandeurs d’asile nuisibles à Ter Apel peine à démarrer

L’accueil séparé des demandeurs d’asile qui causent des nuisances à Ter Apel et dans ses environs n’est pas en bonne voie. L’augmentation du nombre de places annoncée par le ministère de la Justice et de la Sécurité est loin d’être réalisée.

Il s’agit du soi-disant site de disponibilité des processus (PBL), qui a été ouvert l’été dernier. Le PBL était considéré comme une réponse aux nuisances persistantes ressenties à la fois par les habitants de Ter Apel et de Nieuw-Weerdinge voisin. Un groupe de Safelanders a provoqué de graves troubles dans les deux endroits.

Au PBL, les personnes ayant une demande d’asile défavorisée peuvent suivre la procédure plus rapidement. Cela signifie qu’ils ne sont plus autorisés à quitter le site, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent plus circuler dans les rues. Cela devrait causer moins de nuisances dans le quartier. Le groupe total des auteurs de nuisances est estimé à environ cinq cents.

Le PBL a démarré avec 25 places à titre expérimental. Il n’en reste plus que cinq à présent. Ces trente places sont bien inférieures à ce qui avait été annoncé par le ministère lors du démarrage des travaux en juillet de l’année dernière. Cela conclut RTV Nord.

En septembre de l’année dernière, le maire d’Emmen, Eric van Oosterhout, a exprimé sa déception face à ce qu’il considérait comme un déroulement extrêmement lent des événements. En novembre, le secrétaire d’État par intérim Christophe van der Maat chargé des affaires d’asile a annoncé que le nombre de places serait porté à cinquante d’ici quelques semaines. Cela passerait à une centaine en janvier de cette année, a-t-il écrit dans une lettre adressée à la Chambre des représentants.

Avec les trente places actuellement réservées aux demandeurs d’asile défavorisés dans le PBL, les chiffres annoncés ne seront en aucun cas atteints. Selon un porte-parole du ministère, cela est dû à l’affluence immense au centre d’enregistrement. « Plus de deux mille personnes sont toujours hébergées dans le centre d’enregistrement. En conséquence, il n’y a ni la capacité ni l’espace nécessaires pour permettre aux gens de passer au PBL. »

Pour l’instant, peu de choses changeront. Nous attendons l’effet de la très controversée loi sur la distribution. Il faudra du temps avant que cette loi ne réduise la pression sur le centre d’enregistrement.

Cette semaine, entre 2.100 et 2.200 personnes seront accueillies au centre d’enregistrement de Ter Apel, rapporte l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). Le juge a statué la semaine dernière que ce nombre devait être réduit aux deux mille convenus dans un délai de quatre semaines.



ttn-fr-41