Le Real, quelle frayeur : le Bernabeu siffle, Leipzig fait peur mais au final c’est 1-1. Ancelotti en tête


Après le 0-1 au match aller, le public n’a pas aimé et a hué Los Blancos, qui ont pris l’avantage en seconde période avec Vinicius et ont été rejoints après 4′ par Orban. Invités dangereux à plusieurs reprises et barre transversale de Dani Olmo à la 92e minute




Correspondant à Madrid Filippo Maria Ricci

6 mars 2024 (modifié à 23h11) -MILAN

Si la journée d’Ancelotti a mal commencé avec la notification de la demande d’une lourde peine pour fraude fiscale, elle risquait de se terminer pire: au Bernabeu, Madrid a fait match nul 1-1 contre Leipzig, passant de justesse aux huitièmes de finale grâce au victoire par 1-0 en Allemagne. Pour le Real, beaucoup de sifflets et encore plus de souffrance, dans une seconde mi-temps dominée par des Allemands imprécis et éliminés, avec des prolongations évitées car un beau lob de Dani Olmo à la 92e minute terminait sa trajectoire sur le dessus de la barre transversale.

les choix

Carlo n’a effectué qu’un seul remplacement, mais significatif : Nacho à la place de Rodrygo. L’Espagnol à côté de Rudiger au milieu de la défense, avance dans un milieu de terrain surpeuplé : Tchouameni-Kroos-Camavinga derrière Valverde-Bellingham-Vinicius. Rose sans Simakan, suspendu, qui avait bien joué au match aller contre Vinicius, a choisi de déplacer Henrichs.

beaucoup de huées

Une formation très étrange conçue par Carlo, et les premiers à ne pas y comprendre grand-chose sont ses hommes. Qui semblent perdus, sans références ni idées. Et ils ne sont même pas réveillés par les sifflets qui pleuvent sur leurs têtes depuis les tribunes du Bernabeu à quatre reprises au cours de la seule première mi-temps. Madrid n’a marqué qu’un seul but en première mi-temps, envoyé par Vinicius qui a frappé avec l’épaule le centre de Tchouameni. Leipzig se crée trois occasions, toutes gâchées par Openda, actif mais imprécis.

le changement

Le Bernabeu accompagne Madrid dans les vestiaires avec le dernier coup de sifflet et Ancelotti passe à l’action. Camavinga dehors, Rodrygo dedans, avec un passage à un 4-4-2 très asymétrique, avec Tchouameni et Kroos derrière Valverde et Bellingham, avec les Brésiliens en attaque. Le problème pour Carlo est que Vinicius s’énerve pour un rien et risque d’être expulsé pour une attaque absurde contre Orban. Incroyable qu’un garçon avec autant de talent perde la tête si facilement et sans aucune raison. Massa décide qu’un jaune suffit, l’entraîneur allemand Rose est furieux, comme au match aller pour le but refusé contre Sesko.

souffle court

À la 63e minute, premier tir cadré de Madrid (et deuxième au total) : tir de Rodrygo bloqué par Gulacsi en corner. Et à la 65ème minute le but: ballon récupéré par Kroos dans le milieu de terrain blanc, grand leadership de Bellingham terminé par un magnifique coup grâce au mouvement parfait de Vinicius, qui a battu Gulacsi avec classe pour le 15ème but de la saison. Le problème pour Madrid est que l’avance dure 3 minutes : centre de Raium depuis la gauche et tête plastique d’Orban avec Nacho dépassé, comme tant de fois cette saison. Et c’est à partir de là que commença le siège allemand, le Bernabeu retenant son souffle et Madrid se refermant dans sa propre surface en attendant le coup de sifflet final, qui arrivait peu après la barre transversale d’Olmo. Les Allemands encerclèrent Massa en signe de protestation, les Espagnols respirèrent profondément. En quarts de finale, Madrid aura besoin de quelque chose de mieux.







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