Le Puy du Fou explique la sortie du parc à thème de Meppel : « D’autres lieux sont plus intéressants, plus verts et plus culturels »

Des compliments ont été reçus de la France à la commune de Meppel et à la province de Drenthe. Guillaume Allaire, directeur des affaires internationales du Puy du Fou, salue le soutien inconditionnel des deux gouvernements.

« Ils ont tous deux déployé des efforts extraordinaires pour faire de ce projet une réalité », dit-il. L’emplacement a également été perçu positivement. « Le parc était idéalement situé entre le nord et le sud des Pays-Bas, avec des connexions avec les principales infrastructures routières et ferroviaires », explique Allaire à propos des projets. « De plus, l’emplacement permettait d’accéder à une zone dotée d’un grand pouvoir d’achat et convenait à une destination de loisirs. »

À la fin de l’année dernière, une étude du Puy du Fou a montré que deux autres sites en Europe étaient préférés à Meppel. Ces deux sites sont situés dans une zone qui peut attirer deux fois plus de monde que Meppel et qui a également moins de concurrence autour d’eux. En se concentrant sur ces localités, le Puy du Fou espère réaliser un bénéfice financier plus important qu’à Meppel, car ces localités attirent plus de monde.

Les deux places restantes ont également un avantage culturel. Par exemple, les Français y voient plus de possibilités en termes de thématiques et un plus grand intérêt de la population pour les sujets historiques et culturels. « Certains sujets historiques aux Pays-Bas sont encore très sensibles », explique Allaire.

Outre l’emploi et le développement des loisirs, la commune de Meppel était très satisfaite des projets du Puy du Fou pour la nature de la région. Le maire Richard Korteland a clairement indiqué à plusieurs reprises que les Français avaient imposé à la municipalité une exigence stricte d’intégrer le parc dans la nature. Sur les soixante hectares destinés au parc, environ dix à vingt pour cent seraient aménagés.

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