Bien sûr, il est heureux de rester. Marcel Atema du snack-bar mobile ‘t Edammertje a enfin bien dormi après des mois maintenant que le juge a tranché en sa faveur. Il n’a pas à déplacer son snack tous les jours, comme l’exigeait la commune d’Edam-Volendam. « Mais tout ce remue-ménage était-il vraiment nécessaire ? », se demande-t-il.
Marcel était tellement stressé qu’il a eu une crise cardiaque et a dû subir plusieurs pontages. « J’espère vraiment que je me repose maintenant. » Il a récemment reçu plusieurs centaines de messages de soutien sur Facebook et aujourd’hui de nombreux clients passent pour le féliciter. « Ça me fait du bien », dit Marcel. Car ce qui le dérange et le dérange encore le plus, c’est que l’engagement verbal d’un fonctionnaire n’ait pas été reconnu par la personne elle-même ni par la municipalité. « Ce fonctionnaire n’était pas non plus au procès. Rétrospectivement, c’était naïf de ma part d’être satisfait de cette promesse verbale – que je pouvais rester ici dans le parking. »
La commune d’Edam-Volendam n’a pas voulu faire d’exception pour Marcel et a donc adhéré à l’obligation pour les food trucks mobiles de quitter leur base tous les soirs. Ceux qui ne le font pas s’exposent à une amende de 3 000 euros par jour. « Alors je serai en faillite dans une semaine », dit Marcel. Il lui est impossible de manœuvrer son snack entre toutes ces voitures garées.
Tout cela est maintenant terminé, bien que la municipalité puisse encore faire appel de la décision du tribunal. Dans une réponse, la municipalité indique qu’elle étudiera d’abord en profondeur le verdict. Marcel espère de bonnes relations avec la municipalité. « Mon permis dans cet endroit expire à la fin de l’année prochaine, mais je suis également ouvert à d’autres endroits.