Le groupe américain propriétaire du club depuis 2021 a effectivement fait faillite et désormais le Grifone ne peut compter que sur l’aide d’A-Cap, l’un des principaux créanciers de la société de Miami, pour avancer. Mais il sera indispensable de rester en Serie A
L’indiscrétion relancée aujourd’hui par L’Equipe, selon laquelle le club parisien Red Star, déjà dans la galaxie du 777 Football Group, serait sur le point d’être racheté par Steve Pagliuca, actionnaire majoritaire de l’Atalanta, confirme la nouvelle d’une faillite du aujourd’hui ancienne propriété des Grifone, il ne manque que le statut officiel. Mais en réalité, l’empire qui gravitait autour du groupe de Miami (une compagnie aérienne, une équipe de basket-ball, six clubs de football – dont Genoa – ainsi que divers autres actifs) s’est évaporé ou a, en tout cas, été gelé par les autorités qui enquêtent sur le défaut du groupe de Miami. Et, parmi les propriétaires théoriques de l’équipe de Gilardino, il y aurait désormais A-Cap, le principal financier (et aujourd’hui créancier) du 777. Il a investi plus de deux milliards de dollars dans leur groupe. Après le défaut du groupe, c’est A-Cap qui a imposé cet été à Gênes une politique drastique de coupes économiques pour lever des liquidités (Martinez, Gudmundsson et Retegui vendus), même si selon ce qui était garanti par la direction actuelle (et par le PDG Blazquez, qui a rencontré les supporters organisés la semaine dernière en réitérant la volonté de « rendre le club sûr »), en janvier, A-Cap mettra les ressources pour renforcer une équipe en profonde crise. En fait, tout le poids de la gestion d’une entreprise repose donc sur les épaules du PDG. nommé en 2021 par les propriétaires du 777, qui gère cette difficile phase de transition.
protection de la propriété
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Certainement pas pour des raisons de passion sportive ou de soutien au football, évidemment : la vérité est que A-Cap a compris comment il faut éviter le risque de relégation pour le club rossoblù, puisque cette éventualité s’avérerait être un préjudice économique que les 777 créanciers envisagent à éviter. Il est difficile d’imaginer les scénarios futurs à court et moyen terme pour le Griffon. Évidemment, toute injection d’argent et de liquidités provenant d’investisseurs tiers serait extrêmement bienvenue, mais la possibilité de vendre le club à l’avenir ne peut pas non plus être exclue. Une éventualité qui est actuellement assez lointaine, notamment parce qu’il faudrait d’abord clarifier la situation de l’entreprise (propriété effective du club, actions, éventuelles actions en justice de tiers créanciers). Bref, l’impératif est de résister jusqu’à l’ouverture du mercato de janvier (améliorer le classement), puis d’avancer en amont pour sécuriser la Serie A. Même si cela ne sert à rien de le cacher, cette situation représente aussi un potentiel dérangement pour l’équipe. et Il n’y a aucune certitude pour demain. En effet, il y en a une : par rapport à l’arrivée du 777 à Gênes, aujourd’hui la situation économique du club s’est nettement améliorée. Et cela pourrait encourager certaines négociations entre les parties intéressées à investir dans un lieu qui a enregistré plus de 28 000 abonnements cette année.