La ministre de l’azote, Christianne van der Wal, n’hésite pas à prendre des mesures obligatoires contre les émissions d’azote, mais souligne qu’elle veut d’abord travailler ensemble. Obliger ou non les agriculteurs à arrêter leur activité était un thème important lors d’un débat parlementaire jeudi.
En partie grâce à une interview du député D66 Tjeerd de Groot avec fidélité ça crépitait surtout dans la coalition. Il y disait que la coercition devrait être possible pour les soi-disant chargeurs de pointe non pas à partir de janvier, mais à partir de novembre.
Derk Boswijk, membre de la CDA, pense que De Groot polarise et bombarde les agriculteurs « en continu avec des one-liners ». Le député du VVD, Thom van Campen, soupçonne De Groot de mettre l’affaire sur les nerfs en raison des prochaines élections provinciales de mars. Pieter Grinwis (Union chrétienne) s’y est joint.
Le VVD et le CDA ont à leur tour reçu des critiques de la Chambre, car les factions provinciales de ces partis disent dans leurs campagnes électorales qu’ils ne veulent pas coopérer à l’approche de l’azote. Les factions provinciales excluent les rachats forcés. Selon le SAI le Kieskompas montre que cinq factions du VVD et huit départements du CDA ont adopté cette position.
L’azote, l’un des thèmes les plus importants des élections
L’azote est l’un des principaux enjeux des élections de mars. Les provinces jouent un rôle majeur dans le dossier, car elles doivent mettre en œuvre les règles avec les agriculteurs.
Van der Wal lui-même souhaite principalement continuer à parler aux « partenaires » dans les municipalités et les provinces. « Et puis pas comme un enseignant avec un doigt levé. Je veux surtout leur demander ce qu’ils rencontrent, où ils ont besoin d’aide et quels sont les dilemmes. »
En avril, les agriculteurs apprendront quels programmes ils peuvent utiliser. Cela concerne par exemple les innovations (pour que moins d’azote soit rejeté dans l’air), les délocalisations d’entreprise ou les rachats volontaires.
Les agriculteurs peuvent remplir leurs coordonnées en ligne, après quoi un menu de programmes est présenté. Ensuite, ils peuvent choisir s’ils veulent être rachetés, par exemple. Le ministre veut d’abord miser le plus possible sur les mesures volontaires. « Nous n’allons pas arracher une dent tout de suite, mais voulons d’abord combler les caries. Nous voulons d’abord faire tout ce que nous pouvons. »
Van der Wal prévient que les règlements seront connus en avril, mais que tous ne seront pas en vigueur d’ici là. De plus, Bruxelles doit d’abord donner son feu vert. Si cela se produit après avril, Van der Wal envisage de donner un peu plus de temps aux agriculteurs. Les mesures obligatoires n’interviendront que plus tard.
Pour l’heure, le cabinet veut contraindre les entreprises à s’arrêter à partir de janvier. Le VVD le lui avait demandé.