Le Médiateur enquête sur la liste policière des actes de terrorisme suite à des plaintes

Le Médiateur national enquête sur les citoyens qui ont des ennuis parce qu’ils figurent sur une liste de terrorisme. « Malgré les conséquences majeures d’un tel enregistrement, il est difficile de savoir à qui les citoyens peuvent s’adresser pour poser leurs questions », écrit le médiateur Reinier van Zutphen. Lundi.

Il s’agit de ce que l’on appelle l’enregistrement CTER, abréviation de Counterterrorism, Extremism and Radicalization. Des personnes peuvent figurer sur la liste de la police sans même le savoir, puis avoir des ennuis parce que leurs données sont partagées avec d’autres autorités ou pays. Le médiateur a reçu « une douzaine » de plaintes à ce sujet.

Les citoyens ne savent pas où s’adresser et ont des difficultés à obtenir des informations sur leur inscription, selon les plaintes. « Nous parlons aux citoyens qui ont le sentiment d’être envoyés de pilier en poste », a déclaré Van Zutphen dans un communiqué. « C’est inacceptable. » On ne sait pas quand il compte terminer l’enquête.






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